RENDORS-TOI …
Chaque jour on entend des horreurs,
Du matin jusqu’au soir des malheurs.
Et de télé en radio,
Sur la toil’, dans les journaux,
On nous met le moral à zéro
Mais tout ça c’est des bobards,
Des choses qu’on veut nous faire croire,
Rien d’autre que de vilaines histoires…
Rendors toi, c’est rien d’autr’ qu’un cauch’mar… bis
On nous dit qu’en de lointains villages
On réduit les gens en esclavage.
Que pour un oui pour un non,
Y’a des guerres de religion,
Qu’on est de retour au Moyen Âge !
Mais tout ça c’est mirages,
Des contes pour enfants pas sages,
Rien d’autre que de vilaines histoires…
Rendors toi, c’est rien d’autr’ qu’un cauch’mar… bis
Il paraît qu’les labos empoisonnent
Chaque année des millions de personnes.
Que l’eau qu’on boit est souillée,
Qu’on pourra plus respirer,
Que l’humanité est en danger !
Mais tout ça c’est des salades,
Des délires de grands malades,
Rien d’autre que de vilaines histoires…
Rendors toi, c’est rien d’autr’ qu’un cauch’mar… bis
Mais tout ça c’est des mensonges,
Des ragots, des mauvais songes,
Rien d’autre que de vilaines histoires…
Rendors toi, c’est rien d’autr’ qu’un cauch’mar… ter
Gibbon novembre 2017
Rude berceuse, que la mélodie emporte presque joyeusement. Rien qu’un cauchemar, on va essayer de se rendormir et de rêver à autre chose, et puis quand on se réveillera, il faudra l’affronter pour de bon, ce cauchemar !
Très juste 🙁
Adouci par la guitare, j’aime bien.
Pour une fois qu’on nous dit la vérité… On a envie de se cacher sous l’oreiller, oui.
Du Grand Gibb !
Très chouette picking , sinon ce n’est pas à Pierre Perret que j’ai pensé mais plutôt à des chanteurs comme Gream Allwright.
Bon, je vais me rendormir… et essayer de rêver de pangolins et de licornes.
Sombre et réaliste, et pourtant , jusqu’au bout il reste un trait de rêve.
Merci Gib pour cette jolie comptine.
Humour noir, celui du désespoir… tandis que certains se bercent encore de mensonges et d’espoir. Bien vu et bien transcrit, Gibbon.
Jolie berceuse. Un peu inquiétante quand même !
Merci papa Grand Singe. Parce que je commençais à avoir sérieusement les chocottes, tu sais ? …
Je n’avais jamais autant remarqué ta filiation avec Pierre Perret. Sauf que là, faudra pas « oublier les p’tits cons qui ont fait ça » … Hein, les p’tits loups ?