A force de s’entendre dire qu’elles étaient souvent à côté de la plaque, Marie-Cécile et Cachou ont commencé à s’intéresser au sujet et à s’échanger quelques photographies prises au cours de leurs périgrinations respectives, et parfois mêmes communes (« ha ! tu l’avais pas vu, çui-là ! ha !« )
Le moment semble venir de partager avec vous ces petits riens, ces reportages de guère …
Certaines photos ont été prises au détour de la route, à la faveur d’un feu rouge ou d’un carrefour désert, parfois avec un téléphone portable, ou chemins (pédestres) faisant …. Notre vénérable lectorat voudra donc bien donc nous excuser pour la qualité inégale de cette production.
Rues, places, villages, … Difficile d’en réaliser un classement ordonné. Nous débuterons néanmoins par quelques antagonismes, car tel est notre bon plaisir :
Certaines plaques incitent quand même à la rêverie, à l’envie d’y être …
Quelqu’un, quelque part, habite vraiment 132, rue des vacances. Ca pose son homme, une adresse comme ça …
D’autres, par contre, démontrent une adéquation indéniable de la cause et de l’effet, une créativité municipale à toute épreuve, une originalité sans bornes …
A noter aussi que quelqu’un, quelque part, habite VRAIMENT rue du Rompe-Cul …
Heureusement, l’humain peut aussi être facétieux, s’amuser d’un rien, déposer anonynement quelque clin d’oeil ou agrémenter avec talent l’ordinaire …
Et puis il y a ces plaques devant lesquelles on s’arrête parce qu’on se sait pas bien ce qu’elles font là, une Fourmi en plein Paris, une Prudhommerie dans un village de 200 habitants, une Cohue en un lieu perdu au milieu de nulle part, des incongrues, en somme. Quant aux mogettes …….
Et il y a toutes celles, les plus nombreuses, qu’on ne comprend pas non plus mais qui racontent une histoire, un métier, un passé, celles qui nous interrogent en passant.
Mais rien ne vaudra jamais l’inconguité d’un nom somme toute banal confronté par la magie du hasard avec une réalité qui ne lui sied guère …
Nous espérons que ce petit voyage assis vous aura plu.
Les plus sagaces auront sans doute remarqué les numéros sous chaque photo. En voici la cause :
Jeu bonus numéro 1 : saurez-vous attribuer chaque photo à sa photographe ?
Jeu bonus numéro 2 : saurez-vous retrouver où sont ces rues (le 1er qui répond que la rue Fourmi est à Paris est disqualifié)
Jeu bonus numéro 3 : ajouter vos photos en commentaires, et si vraiment le mode d’emploi (fourni ici) vous rebute trop, envoyez les sur l’adresse de L’Espricerie (lespricerie@gmail.com), nous les publierons pour vous.
Bravo ! C’est drôle et bien venu. Je reconnais certaines inscriptions angevines. La bonne ville du Roi René (et de l’actuelle ministre de la Culture, si ! si !) abrite en effet « Place du Pilori », « Rue fourmi » et autre « Promenade du Bout du monde ». C’est simple, dès que Marie-Cécile débarque en Anjou, il faut qu’elle aille piquer le patrimoine urbain local ! Tsss !…
J’éprouve un double faible pour « Vatan, gîte d’étape » et la « Rue de l’enfant qui pisse » c’est au moins aussi poétique que la « rue du chat qui pêche » dans le VIème à Paris. Mention spéciale itou pour l’angle capturé par Luciole. C’est à se demander si ce ne sont pas des rues de Garathésos.
Je me souviens aussi d’une « Rue du transformateur » dans un patelin de l’Oise. C’est dire si l’imagination était au pouvoir dans cette municipalité…
Oh ! Bien vu, sieur Albert !! La place du Pilori (à Bayonne), la rue Fourmi (à Paris) et la Promenade du bout du monde (exact, c’est bien à Angers) sont de miennes photos. Alors arrête donc d’accuser gente dame Marie-Cécile de venir piller « ton » patrimoine :-)))
J’avoue avoir un petit faible aussi pour cette rue du transformateur … Où va se nicher la poétique ?!
En somme, il n’y a pas que Marie-Cécile qui pille le patrimoine angevin. Le parigot et le bouffeur de jambon cru itou. On peut aussi en déduire que la toponymie se partage ; ce qui n’est déjà pas si mal, en notre monde d’égoïsme.
Bon, et puisque nous évoquons des noms de rues et de patelins pour le moins baroques, toi et ta complice connaissez certainement cette riante commune des Deux-Chèvres, répondant au doux nom de… GASCOUGNOLLES.
Je n’ose pas imaginer comment l’on nomme ses habitants.
Bien dit :-)))
Dans mes poches, j’ai bien quelques noms de rues angevines pillées mais ce ne sont pas ceux-ci. Ce sera pour la suite… car à force de tomber nous avons de quoi faire.
En Anjou justement, dans un village dont je ne me souviens plus du nom, il y a la Rue Tape Cul. (J’ai une photo argentique…)
Rue louche
Je m’interroge … Cet(te) Ouche, est-elle Catin ou Tatin (quelle tarte !!) … ?
A toi qui a posé la question à ma voisine vendéenne :
« Ouches : Terrain de qualité supérieure habituellement clos, situé près de la maison et cultivé en potager.
On nomme ouches dans le Bocage et mottées dans le Marais des terrains de peu d’étendue, ordinairement clos de haies, de terriers ou de canaux, et qui, à raison de leur proximité des bâtiments de la ferme, sont plus particulièrement que les autres pièces de terre de l’exploitation affectés à la culture des plantes (légumes, chanvre ou lins) dont le produit est destiné aux besoins du ménage. À la différence des jardins et des vergers, les ouches ou mottées ne sont pas habituellement parsemées d’arbres fruitiers. — (Napoléon-Vendée, Usages locaux du département de la Vendée, J. Sory, 1859) »
Qui de vous deux et où ?… vraiment compliqué à déterminer, mais j’ai bien aimé cette balade poétique, fantaisiste et humoristique. Allez, je tente de publier un coin de rue pour un village dont j’ai oublié le nom
Ah oui, c’est tout à fait le sujet ! Merci Luciole…
Ah oui, génial !!!! Merci Luciole !
Mais quand même … la promenade du bout du monde, ça ne te dit vraiment rien ?
Génial, un angle et deux rues aux noms épicés.
Pour « mon plaisir » et sous « ma belle étoile » – celle qui a « une place dans ma vie » – et « à la grâce de Dieu », j’évincerai direct le « pilori » pour filer sur « la promenade du bout du monde » et, par « la route de la mer », à saut de « puces » et empruntant des « rues courtes », contournant les « églises » et essayant de ne pas me » rompre le cul » – ou le cou, c’est selon – j’atteindrai enfin, après 3 tours du « rond-point de la mogette », la rue « des vacances ». Impossible d’éviter « la cohue », mais, telle une « fourmi », et avec « patience » je me glisserai là-bas au fond de l’impasse, jusqu’au « bistrot » du coin où je prodiguerai une caresse au « chat ».
Joliiii !
Ah oui, pas mal !
Très bon résumé Marie-Cé.
Wouaou ! Bel exercice !
Celle-là a été prise à l’île de Ré. Comme on peut le voir, le Castor est dans son élément.
😄 Ca te va comme un gant !
Comment s’en étonner venant de toi !
Personne ne répond au jeu N° 1, je le fais, j’aurai un Bonus Hè ! Pourtant c’est une question facile, il faut du flair, c’est tout !
Marie-Cécile: 1-4-6-8-12-16-18-20-21-22-23-24-26-27-30-31-32-35-37
Cachou :2-3-5-7-9-10-11-13-14-15-17-19-25-28-29-33-34-36-39-40
La meilleure photo, c’est la 38 mais je ne l’attribue pas, ça serait discriminatoire et je ne veux me retrouver aux Prud’hommes en aucun cas si vous voyez c’que j’veux dire !
T’es balaise, Antoine, je suis bien incapable de dire qui a fait quoi. Je vais me disqualifier en affirmant que la rue de la Fourmi est à Paris, et attendre la mort.
T’as tort Castor ! On gagne même avec des erreurs
Bravo Antoine !!! Parmi celles attribuées à Marie-Cécile, il y en a CINQ de bonnes :-)))))))))
Tous ceux qui ont gagné ont tenté leur chance et y en a pas beaucoup qui ont tenté que je sache !
Merci Cachou ! Tu sais comme je suis sensible aux compliments surtout quand ils sont mérités et tu noteras que mon « erreur » est un compliment d’objet indirecte très flatteur pour tes photos, comme quoi qu’il suffit pas d’avoir une machine perfectionnée pour faire de bonnes photos … (j’arrête sinon je vais devoir m’expliquer avec Marie-Cécile, jeee … enfin … bon … vous faites toutes les deux des super photos !
:-//
Mais, tûtafé, Antoine, je l’ai en effet pris pour un compliment …
1-2-3-4 ……… 36 37 – 39
« Mais qu’est-ce que c’est que ces gens qui ne savent pas compter jusqu’à » 38 !
La 38 montrait quelque chose de compromettant. Mais on finira bien par savoir. Tout se sait 😁
Ouais, bon, OK, d’accord, je me suis gourue. Mais essaie d’insérer une photo numérotée dans ce binz, toi, et on en reparle !!!!
Ça serait pas celle-là la photo 38 compromettante ? ^^
Sûrement ! C’est le quai des prunes et comme chacun sait, les hommes préfèrent les blondes et celui qui dit ça il se fait siffler pour discrimination ! Personne ne voudrait en arriver là sur cette page !
La rue du Quai Skidi ?
C’est une contrepèterie, mon Risson. Je ne vais pas la traduire, parce que je suis un Castor bien élevé.
:-)))
C’est dans le même coin que la rue de anneries, non ?
Ouiii Antoine !!
Alors là, bravo mes amies ! Vous avez un œil photographique redoutable, doté d’un sens de l’à-propos peu commun. Je suis admiration ♥
Il y a quelques années, je suis tombé en arrêt devant ce panneau comminatoire. Heureusement, je n’étais pas venu avec ma moto coréenne :
Excellent ! 😂
Les grands principes et la tolérance font rarement bon ménage, je l’ai déjà remarqué !
Vatan, c’est quelque part dans le Berry. et j’ai pas regardé sur Mappy
M, c’est « Mekilef »
Y a un Bug ?
J’irai donc me promener sous la belle étoile au bout du monde… J’y suis presque d’ailleurs, sous la lune montante sur la presqu’île ( de Ramatuelle) dans le merveilleux village de Gassin. Il y a d’ailleurs une délicieuse calade un peu casse-gueule nommée rue Rompecuou, soit la version provençale de rompe cul. Je viens de faire la photo que je t’envoie à l’adresse de l’Espricerie, pas le temps de faire des manips moi-même sur mon portable.
Il y a d’ailleurs pas mal de rues rompecul dans les villages du coin.
Bormes les Mimosas
Pas loin d’où je suis… Il y a en a partout… faut dire que dans ces petites rues en pente ( calades) on se casse facilement la figure.
C’est pas Mékilef qui s’est rompu le cul ? J’ai vu ça quelque part y a pas longtemps.
C’est pas ça le jeu Pfff !
Le Castor n’en manque pas une ! 😄 Pôv Mekileff !
La photo de Claude, qui est loin de son fief actuellement :
J’avoue une faiblesse pour …toutes. C’est un vrai voyage délicieux, en surréalisme rural à une rue près. Je serais incapable de dire laquelle a fait quoi, mais je suis reconnaissante aux deux pour cette pause. Je vous embrasse, les filles.
Des piloris à Bayonne ou à Nantes, au choix…
C’est à Bagnols que l’enfant pisse, pas à Bruxelles…
Et à Laval le menuisier « marteau » grimpe à l’échelle (pour savoir le temps qu’il fait sans doute !!)…
Saint-Martin en Ardèche n’a pas fini de se gratter… les puces !
C’est très amusant ces noms de rues. Ah ils savaient dépeindre les lieux avec des mots choisis nos ancêtres.
Ici, à Fougères, une petite chorale s’appelle « Les gabiers du Pince Q » en référence à la pêche aux écrevisses !
Ah, y’a de l’idée !
Bravo ! Je confirme pour Bayonne, Laval et l’Ardèche (mais ce n’est pas St Martin !!) …
Tant que ce n’est pas la rue de l’homme armé….
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Je vais habiter « RUE DE LA BELLE ÉTOILE » !
Sinon, le rond point « DE LA MOGETTE », si c’est à proximité de « L’ENFANT QUI PISSE » Ça me dit rien…. Sur le plan olfactif, c’est limite ;0))
Ah Gibb, pas du tout à côté « l’enfant qui pisse » et « la mogette », vraiment pas : il y a entre 816 et 738 km selon les itinéraires entre les deux coins ; donc aucun risque 🙂
Excellent…il manque le jeu-bonus du « Laquelle préférez-vous? » avec un prix pour celle/celui qui aurait recueilli le plus d’avis favorables…bref encore un sondage, en somme :-))) !
Pour ma part je veux bien tout sauf le VATAN et surtout je ne voudrais pas habiter PLACE DU PILORI…
Je vais chercher dans ma vaste phototèque pour voir si s’y suis…
On a perdu Irina. Elle est descendue dans ses archives le 2 juillet à 10h27 et depuis on la cherche …