Quand il n’y aura plus d’abeilles ; Quand les blés ne pourront lever ;
Quand la morsure du soleil Nous contraindra à nous terrer.
Quand viendra le temps du désastre, Quand les forêts auront brûlé ;
Quand l’avenir lu dans les astres Deviendra la réalité…
Responsables, parfois coupables, Tous autant que nous sommes !
Responsables, bientôt coupables De la folie des hommes !
Comment répondre à nos enfants Quand ils demand’ront en pleurant ?
Où sont passés les ours blancs ? Que sont devenues les baleines ?
Pourquoi j’suis malad’ si souvent ? Pourquoi en entend les sirènes ?
Pourquoi on n’voit plus les étoiles ? Pourquoi les étés sont brûlants ?
Pourquoi je respire sous un voile ? Et puis pourquoi tu tousses tout l’temps ?
Quand les grands sables du désert Poussés par des vents déchaînés,
Passeront au dessus des mers Et envahiront nos cités…
Quand les poissons, le ventre en l’air, Ne remont’ront plus les ruisseaux ;
Ni l’eau bouillie de nos rivières Et quand se tairont les oiseaux…
Responsables, parfois coupables, Tous autant que nous sommes !
Responsables, bientôt coupables De la folie des hommes !
Que dirons-nous à nos enfants Quand ils demand’ront en criant ?
eh ben voilà tu m ‘as encore fait chialer comme il y a …. longtemps avec ta chanson SF (je pense que tu peux t’en souvenir)
tu dis avec art ce que moi je « crie » … je ne suis pas entendue
à chanter ou à crier l’avenir de nos enfants est dramatiquement en train de noircir
dommage on aimerait être optimiste, seulement … est ce encore possible ?
Brr. Gibbon parle d’or.
Et pis pourquoi ce post se trouve aussi sur la page d’acc de Cachou, d’abord ?
Hoûû j’en connais une qui file un mauvais coton.
Ben j’en sais rien !! Voilà, je l’ai enlevé …
Ya d’ces trucs bizarres quand même (surtout que ce n’est pas la première fois) !
Difficile de chanter l’optimisme par les temps qui courent. Mais il faut croire que la Terre reconnaîtra les siens et qu’elle protégera ceux qui la protègent. Ma religion, c’est la Nature.
Tu me fous un bourdon qui malheureusement, n’est pas en voie d’extinction… hélas…
Bref, tu touches là où ça fait mal avec justesse.
Ben oui, chuis d’accord , mais d’accord aussi avec Cachou à cent pour cent, nos efforts individuels paraissent bien peu de chose. Grand coup de massue…
Merci Gilbert de crier en si belle mélodie. Convaincue aussi.

Plus d’abeilles, plus d’oiseaux, plus de poissons, ni de fruits et légumes évidemment ! Quand il n’y aura plus rien, « ils » s’apercevront que l’argent ne nourrit pas… et l’humain, laissant derrière lui un désert, ayant racketté la Terre à son seul profit, tué toute autre vie que lui (pas les virus et bactéries, héhéhé !) l’humain alors disparaitra.
Ah ben merci pour le coup de massue de « bon matin » …
Tu prêches une convaincue, évidemment. Mais ne subissons-nous pas des décisions politiques qui nous dépassent ? On peut couper l’eau quand on se brosse les dents, récupérer assidûment les gouttes de pluie, préférer la sueur et la bêche au Roundup, … mais nos efforts sont bien dérisoires. C’est à Trump et consorts qu’il faudrait envoyer ces paroles si lucides !
Pendant que la terre se meurt, les hommes en sont encore à se battre pour des territoires, comme au temps des cavernes, ou pour des dieux. D’autres (et parfois les mêmes) courent après la « croissance » sans vouloir admettre qu’elle est par évidence limitée.
Malgré les alarmes tangibles, ils n’ont que faire des abeilles, qui sont pourtant le symbole de leur survie en tant qu’humanité.
Trump, Monsanto,bayer… et con…sors même com…bat …
Aveugles et sourds ils sont.
Ce qui m’étonne le plus, c’est que ces abrutis qui bousillent le Monde ne soient pas plus lucides en ce qui concerne l’avenir de leurs enfants, petits enfants…Imagine t-ils qu’ils vivront dans une bulle ou qu’ils partiront coloniser une autre planète ???
Ils s’en foutent, Gilbert. Leur devise, c’est « après moi le déluge ».
♥