
A bientôt 80 ans, il me reçoit dans son « Bureau » ? « Studio » ? Un écran d’ordinateur, sa guitare, et pour m’accueillir, une bière, une tasse de café …
H – Avec ou sans sucre ?
M – Avec !
… et un tiroir plein, PLEIN de CD
M – Tout ça ! C’est rien que tes chansons ?
H – Je les ai toutes enregistrées. 18 CD, un 19ème en instance, 382 chansons au compteur et une vingtaine dans le tuyau.
M – AH ! C’est tout ! ? … Et la guitare, parle-nous de ta première guitare, tiens.
H – Ah ! Ma première guitare, je la revois encore !
Elle m’attendait chez le père d’un de mes amis, un luthier formé à Mirecourt. Pour me la payer j’ai participé à l’encadrement d’une colonie de vacances, j’avais une quinzaine d’années. C’est un souvenir impérissable : les premières notes, les premiers accords, les premiers accompagnements, elle me suivait partout. Je vais te faire un aveu : elle m’a même accompagné soldat en Algérie…
Pourquoi une guitare au fait ? A cause ou grâce à Brassens, Brel, Douai, … Quel enchantement de les entendre à la radio. Et à
un moment magique qui fut peut-être curieusement le déclencheur de ma passion : à l’occasion d’un camp scout, un invité est venu participer à notre veillée et a interprété des chansons en s’accompagnant à la guitare (« un jour, le diable est venu sur terre, il a tout vu le diable, il a tout entendu… »), tu vois, je me rappelle cette chanson de Brel qu’il a interprétée, c’est curieux, non ? A quoi ça tient une passion : par exemple mon fils a joué du violoncelle parce qu’en éveil musical il a été séduit par le son
de cet instrument qu’une animatrice avait amené un soir …. Et ses violoncelles sont provenus du même luthier messin…
Il parle, il n’y a qu’à l’écouter, il raconte, on a envie de lui dire :
M – « -S’il vous plait, raconte moi une histoire ! »
H – Alors là il s’agit d’une affaire bizarre : j’habitais Nancy à l’époque et un dimanche j’ai joué quelques heures avec une petite fille ( je précise que j’avais également 5 ou 6 ans !) qui m’était totalement inconnue et que je n’ai jamais revue, autour de l’église du Sacré Cœur (c’est pour les nancéens cette précision !). Arrivé à l’âge adulte j’ai encore le souvenir de cet instant, c’est incroyable, non ? Je ne manquais pourtant pas de présence féminine puisque je suis l’heureux frère de deux sœurs !!! Alors bien sûr cela m’a inspiré une chanson.
"On aurait pu s'aimer de si belle façon Ensemble aurions défié les mauvaises saisons Tu m'aurais inspiré pour de jolies chansons nous aurions engrangé de belles fenaisons"
M – A 14-15 ans, l’adolescence te fait donc un de ces cadeaux magnifiques qu’elle sait nous faire : une passion pour la musique et un instrument. Tu apprends ? Tu suis des cours ?
H – Sur le plan musical je suis totalement autodidacte et je compose à l’oreille. Je n’ai également aucune connaissance de la guitare à part quelques accords simples. Avec ce faible bagage je suis « monté » à Paris avec le désir d’être chanteur car la capitale était le seul endroit où ce métier pouvait s’exercer à l’époque. Le hasard m’a permis de trouver du travail chez Kodak à Vincennes pour survivre. Pour l’anecdote, je suis arrivé un dimanche pour travailler le lundi (je n’avais aucune idée de ce j’allais y faire) mais ne savais pas où j’allais dormir non plus. Ma guitare dans une main et ma valise dans l’autre j’ai descendu le Cours de Vincennes à partir du château en demandant à chaque hôtel s’il y avait une chambre. A l’hôtelier qui m’a accueilli j’ai indiqué que je resterais quelques nuits …. mais j’y ai vécu plus d’un an tellement il était impossible de se loger, surtout avec un salaire aussi faible que le mien à mes débuts.
Je travaillais donc le jour et 6 mois après mon arrivée, j’ai tenté ma chance dans des cabarets.
M – Tu me disais : « Ce n’est pas en racontant sa vie qu’on fait carrière », et aussi « ce n’est pas en chantant les chansons des autres ». Qu’est-ce qui se passe alors ? Tu travailles, ça marche, est-ce que tu vas continuer à composer ? Est-ce que les thèmes évoluent ? Qu’est-ce qui t’inspire ? Qu’est-ce qui déclenche l’envie de composer ?
H – Je crois effectivement que raconter sa vie en la chantant n’est pas très intéressant et comme je ne suis pas un chanteur à la voix particulièrement originale, chanter les autres n’est d’aucun intérêt pour personne… Tu vois comme je suis lucide !
Et puis deux choses se sont conjuguées pour mettre un terme à mes ambitions : la conscience que j’avais de la faiblesse de mes créations et … la rencontre de celle qui est devenue ma compagne à qui je n’ai pas voulu offrir une vie par trop incertaine.
M – Pourtant, de la famille, des amis, qui te suivaient sur le Wizzz te demandent de leur envoyer de tes chansons. Qu’est-ce qui t’a poussé à composer à nouveau ?
H – Il s’est alors passé 15 à 20 ans avant que le goût de la composition me reprenne. Maintenant que nous en parlons je crois que cette envie m’est revenue après qu’une amie qui écrivait des chansons dans sa langue natale (le tchèque !) m’ait demandé d’écrire des textes sur ses musiques. Et la passion est revenue mais trop tardivement bien évidemment pour entamer une carrière !
M – Et quelle passion mêlée parfois d’irrévérence, d’impertinence, d’effronterie friponne, écho lointain mais bien présent de Brassens, comme dans celle-ci, non ?
H – Bon, il y a aussi l’actualité, les problèmes de société, le racisme, les extrémismes … qui m’inspirent,
M – et puis tu t’es mis à écrire ta biographie, elle est ponctuée de chansons et tu me dis que finalement, elles accompagnent ta vie et la racontent en quelque sorte.
H – En commençant l’écriture d’une autobiographie je me suis en effet aperçu que je pouvais l’illustrer avec un nombre considérable des chansons que j’avais composées, essentiellement concernant mon enfance mais aussi certains faits, le suicide de proches, le meurtre d’un ami, … plutôt dramatiques.
M – Dramatiques, mais qui évoquent aussi la chaleur du lien, l’amitié … qui gardent vivant le souvenir des absents :
M – Il y a eu la guerre d’Algérie, est-ce que je peux dire que tu t’y attardes peu ?
H – La guerre d’Algérie m’a profondément marqué, comme la plupart de mes compagnons d’infortune. La psychanalyse par l’écriture a bien fonctionné sur ce sujet car « l’Algérie » est le premier texte que j’ai écris lorsque j’ai recommencé à composer. Ce fut long mais bénéfique pour supprimer les cauchemars…. Certaines autres chansons y font allusion également, mais sans plus.
M – Ici je ne peux pas faire l’impasse sur le très beau dialogue auquel tu te livres avec ce compagnon de toutes les vicissitudes de la vie :
M – Et puis, il y a cet épisode qui est resté très présent. Tu étais en poste sur le plateau algérien dans le sud Constantinois. Et là, une nuit, tu fais une étonnante rencontre …
H – Tu parles de mon histoire invraisemblable avec Rex, ce chien qui m’est venu carrément du ciel. Nous venions d’emménager dans un poste abandonné récemment par un précèdent peloton dans un endroit situé dans le sud Constantinois et totalement isolé. Deux nuits plus tard, alors que je faisais ma ronde, une masse s’est jetée sur moi. Il faisait nuit noire et ma lampe de poche étant tombée à terre, j’ai voulu saisir mon arme croyant être attaqué par un chacal ayant réussi à passer les barbelés. Mais au lieu de m’attaquer l’animal s’est mis à me lécher : il s’agissait d’un chien loup. Après enquête auprès des autochtones j’ai su que celui-ci appartenait au lieutenant qui m’avait cédé le poste et dont le chien fugueur était revenu cette fameuse nuit. Cet animal m’a adopté et ne m’a jamais quitté durant mes derniers mois en Algérie. Durant les premiers jours, chaque fois que je partais pour une opération, je le laissais enfermé et donnais la consigne de le libérer après un certain temps : c’était peine perdue, il me rattrapait systématiquement ! Quelle présence et quelle amitié. Mais j’ai été rapatrié en Allemagne de façon très rapide et n’ai pas pu le prendre avec moi, aussi je l’ai confié à un pied-noir que Rex appréciait aussi (il était cuisinier !). Cet abandon me pèse encore et je n’ai jamais eu d’autre chien … J’en ai évidemment fait une chanson …
"Ah ! si le paradis existe Tu y es, ça j’en suis certain Lorsque je te rendrai visite Ne me traite pas avec dédain Comme tu savais prêter ta patte J’espère que tu prendras ma main Que tu pardonneras ma hâte De t’avoir quitté un matin"
…
Je ne peux m’abstraire des thèmes liés à la nostalgie, au temps qui passe, à la mort. J’ai quelques chansons qui se veulent un peu
rigolotes mais mon goût et sans doute ma nature me poussent vers des choses plus sombres. C’est ainsi, même si mon épouse me le reproche un peu !
https://www.youtube.com/watch?v=rDOGqkD9o04(
M – Et aujourd’hui, à 80 ans, à quoi pense-t-on ?
H – A bientôt 80 ans, on ne pense pas particulièrement à son âge lorsqu’on a la chance d’être en bonne santé et bien entouré par ses proches. Mais je n’ai pas attendu d’atteindre un âge avancé pour déplorer la disparition de la jeunesse et les atteintes dues au temps,
"On voudrait bien vivre comme avant Le cœur y est mais pas les dents On ne peut plus mordre à la vie Même si on a encore envie. Ҫa nous ennuie d’être un ancien Malgré les tarifs dans les trains On vient de prendre le dernier bus Celui qui mène au terminus …"
beaucoup de mes textes abordent le sujet depuis mes … 40 ans !!!!
L’une des dernières en date est celle-ci :
M – Bien d’accord avec toi ! Tu as aussi une chanson intitulée « Partir d’un coup ». J’abonde dans ton sens !
En attendant ce coup là et pour conclure cette rencontre, j’ai envie d’en revenir au Wizzz qui t’a un jour réservé une surprise qu’on aimerait partager ici. Ҫa ferait plaisir à quelques-un(e)s, je crois.
H – Quelques semaines après avoir créé mon site sur le wizzz j’ai reçu un message d’une certaine Flo qui me saluait ; il s’agissait de ma voisine et amie d’en face qui faisait paraître ses textes avec un certain succès sur le site depuis quelque temps. D’ailleurs Florence a accepté d’interpréter une de mes chansons avec moi et j’ai toujours plaisir à l’écouter me répondre …
Pour en découvrir davantage (Sous chaque vidéo, le texte) cliquez sur le lien suivant:
https://www.youtube.com/channel/UCwSu0eIOTH-9FcoJMTikT5A/videos
Merci, Hugues, d’avoir accepté notre invitation et livré beaucoup de toi-même dans ce dialogue. Merci à Flo d’avoir prêté sa voix, on se souvient d’elle ici et nous la saluons. Merci enfin à Claudine pour son café qui était bien bon.
Post-scriptum : Hugues avait ajouté à la fin de notre dialogue l’anecdote ci-dessous qui m’avait inspiré, en marge de son texte, le commentaire suivant, fort avisé vous en conviendrez : « A mon avis on peut retirer ton dernier § qui nous met un peu hors sujet je pense ». A quoi il m’a rétorqué du tac au tac : – « En effet, mais ne s’agirait-il pas de ta part, en raison de ton passé, d’une défense des écoles religieuses ? ». Je vous laisse en juger :
(H) « La fin de mes études que je passais dans une école religieuse fût un peu chaotique. Le sport et le français étaient les seules matières où je brillais avec la chanson ; j’étais en effet la « vedette » de l’école pour mes interprétations des chansons du père Duval en particulier. Mais j’avais d’autres chants à mon répertoire et un jour où j’avais l’intention d’interpréter « Quand un soldat » de Francis Lemarque on me fit comprendre qu’il serait malvenu de chanter ceci devant un parterre de parents qui se composait de beaucoup de militaires … »
Lien vers Francis Lemarque, « Quand un soldat »: https://www.youtube.com/watch?v=jw1Cc9raKxg
Des bons textes et des belles mélodies. Plaisir de te retrouver Hugopat.
J’admirais déjà sur le Wizzz la qualité de tes textes. Je vois que c’est une constante et pas seulement le hasard. Ne te désole pas de ne de pas faire de chansons « »rigolotes », tu fais dans la douceur, c’est pas triste.
Salut Hugues, j’ai pris mon temps pour t’écouter et te lire mais il fallait ça, pour savourer tes mélodies et tes textes aux sujets si variés, vastes ou intimes, et s’imprégner du son de ta guitare, un son de harpe (dit Sergent, et je suis OK).
Maintenant que Mékilef t’a retrouvé (merci Antoine !), le lien est recréé…
Mais c’est tout naturel, Cécile, j’ai fait tout ça rien que pour toi !!!-)))
Ah ! Je savais que je pouvais compter sur toi, Antoine 🙂
Merci Marie Cécile, moi aussi je suis content de retrouver toutes mes compagnes et compagnons amateurs talentueux (tu remarqueras que je n’ai pas fait « emporter » le masculin sur le féminin, c’est ma petite contribution à la lutte contre la discrimination!). Il va me falloir maintenant rattraper tout ce temps perdu depuis le sabordage du wizzz durant lequel vous avez écrit, photographié, peint …. Pour le son de harpe, c’est bien de me faire découvrir cette manie que j’ai prise à égrener les notes. Dans le temps je frappais mes cordes systématiquement: la fatigue due à l’âge peut-être….
Alors la fatigue a du bon finalement !
Ouf ! Quelle santé pour répondre aussi longuement à chaque commentaire ! Je l’avais dit, il est bavard, y a pu qu’à le laisser faire et écouter !
Ouais, tellement bavard que je n’arrive pas à en placer une 🙂 !
Bon, je reviendrai demain, Hugues, pour ré-écouter et papoter un peu avec toi…
PFFFF ;-)))))
Bavard, bavard, tu as bien dis bavard, comme c’est bavard…..
Quel réel plaisir de te retrouver sur ce site et d’en apprendre un peu plus sur toi et sur tes chansons que j’adore écouter sur You Tube quand je me réveille la nuit…
N’hésites pas à en publier d’autres sur You Tube car je les ai déjà toutes écoutées et même plusieurs fois…
Alors courage pour la suite…
Roland (« Puma Opiniâtre »….)
Diantre, que voilà un pseudonyme qui ne laisse pas indifférent … Bienvenue ici, Monsieur Puma Opiniâtre !! (j’aime beaucoup ….)
Aïe Ouïlle ! Va falloir se tenir sur ses gardes désormais si on veut pas se faire dévorer tout cru ici !
C’est que ça deviendrait dangereux !
Je n’ai pas pu écouter les chansons d’Hugopat directement sur votre site…Ya t’il une manif à faire ? Merci d’avance de votre réponse
D’abord endosser un Gilet Jaune.
Ensuite se présenter devant la grille de Sage 747 ou de Cachou qui sont tous les deux nos Gentils Administrateurs et experts en manipulations en tous genres (Voir dans l’onglet « Accueil », la liste des membres de notre sage assemblée).
Il est vrai qu’il est bien plus intéressant d’écouter les chansons sur notre site, l’acoustique de la salle est parfaite et on profite en plus de l’ambiance chaleureuse des groupies !
Franchement, il ne faut pas hésiter à tarabuster les Administrateurs qui savent être très gentils et parfois aussi pleins de piquants !-))
Bonjour Puma Opiniâtre (ah décidément, j’adore ce pseudonyme !!)
Procédons par élimination des possibles causes … :
Est-ce que, déjà, vous voyez les lecteurs, avec la petite flèche qui sert à lancer la lecture ?
Et sur tel type d’appareil naviguez-vous ? Mac, PC ? avec Explorer, Chrome, Firefox ? Peut-être que, dans un premier temps, vous devriez essayer de vous connecter avec un autre navigateur que celui que vous utilisez d’habitude.
Merci aussi de tenter une petite expérience : dans la rubrique Invités (menu en haut), vous pouvez allez visiter « Pata Steph », « Luciole Langevine » et « Xavier Renard », pour lesquels nous avons aussi mis des pistes de lecture, mais avec l’ancienne version de WordPress. Non seulement je vous recommande vivement leur écoute, mais ça nous permettra de savoir s’il s’agit d’un problème de lecteur ou de configuration.
Au-delà, je pense que nous pourrons demander conseil à notre support technique. Vu que nous, on est plutôt du genre amateurs. Mais opiniâtres aussi :-))
Bonjour à toutes et à tous et pardon pour ma réponse tardive mais j’ai une excuse, j’étais absent…
Quel bonheur de retrouver les orphelins du wizzzz mais aussi quelle gêne de lire vos commentaires tellement gentils et sympathiques. Mon plus grand plaisir est de savoir qu’au moins une de mes chansons ait pu vous toucher, vous émouvoir ou vous faire sourire.Dorénavant je vais pouvoir vous retrouver sur ce magnifique site et je remercie chaleureusement Antoine de m’y avoir accueilli.
Comme un écho familier du Wizzz…
Bonjour Claude, eh oui c’est comme si on rattrapait un peu le temps …;
Amitiés
J’ai passé deux heures agréables à tout écouter, les chansons de l’article et les 35 autres sur Youtube.
C’est pas très optimiste, mais la musique est le sourire du texte, n’est-ce pas ?
Avec une tendresse particulière pour la mélodie des « Chandelles » ♥
Excellent, Hugues. Ne t’inquiète pas, il n’est Patard, je veux dire pas si tard que ça.
Alors la, Castor, je n’en reviens pas! Deux heures d’écoute, c’est plus que la durée d’un récital. Il faut avoir la santé! Tu me vois émerveillé (et la je suis sérieux) et reconnaissant à la fois car même ceux qui m’aiment (si, il y en a) n’ont jamais été aussi assidus à mes complaintes.
C’est vrai que je ne fais guère de chansons rigolotes, bien que parfois je tente…. mais ce n’est pas ma nature et j’ai toujours préféré « Les feuilles mortes » au « zizi ». Mais promis, dans ma prochaine livraison youtubesque je glisserai une ou deux (désolé je ne peux guère faire plus) chansons plus gaies….
Je te remercie de tout coeur pour ton écoute attentionnée et pour ton sympathique commentaire.
Ça fait du bien de « revoir » et réentendre ce poète prolifique, qui était en quelque sorte notre Brassens du Wizzz … et que j’ai eu le plaisir de rencontrer !
Ah Gilbert! Je rougis. Le « Brassens du wizzz »? Tu n’exagères pas un peu? Mais si tu le penses vraiment, je ne vais pas t’en dissuader…
Allez, les plus sincères amitiés de Claudine et de moi-même, le Brassens du wizzzz . Oh purée!!!!!!
Il est bien beau, votre dialogue, messieurs … Il y a là une jolie connivence, me trompe-je ?!
Hugues, je suis vraiment contente de te retrouver. Sur feu le Wizzz, je ne manquais jamais aucun de tes textes, pour les mots choisis, pour la tendresse, mais aussi pour la lucidité -le pessimisme, devrais-je dire ?-. L’une de tes chansons m’a beaucoup marquée. Elle n’est pas présente ici, je ne la vois pas sur YouTube. Elle parlait de la Méditerranée, de l’insouciance des uns qui s’éclaboussent d’été, et du tragique destin des autres, qui y voyaient pourtant l’espoir d’un salut.
C’est « faits d’hiver » qui, ici, me touche le plus, dans la même veine, finalement !
Merci pour ce récital privé … Et bonjour à Flo ! Ça, c’est formidable : on en cherche un, on en trouve deux :-)))
Bonjour Cachou, cela fait plaisir de te retrouver après tout ce temps. Il est vrai que ça a bien fonctionné entre Antoine et moi et je suis ravi que la sympathie mutuelle que nous avons éprouvée se ressente dans le texte. Si je peux te faire plaisir en mettant « Méditerranée » dans mon prochain enregistrement sur Youtube, ce sera fait, promis. Je vais faire parvenir ton salut à Flo. A bientôt.
Merci. Et puis merci pour Flo !!!!!
Oups! Je voulais écrire du « mois » bien évidemment. Sans doute un excès d’égocentrisme.
:-)))
« Toi ,toi , mon toi «
Quel plaisir de te retrouver comme invité du mois de mars quand se profile le printemps, alors que j’écoute « si vous m’aviez connu », qui narre si justement nos jeunesses envolées.
J’apprécie d’entendre à nouveau ta guitare au son si proche d’une harpe, dont les cordes égrènent les notes qui coulent comme l’eau du ruisseau. Ces morceaux de vie sont les pierres d’un chemin pas toujours aisé à parcourir mais qui reflètent les sentiments qui touchent chacun de nous.
Lorsque j’aurai envie de flâner un peu sur des sentiers poétiques je reviendrai écouter l’invité du moi de mars.
Salut Sergent , merci pour ton commentaire et à bientôt de te visiter sur le site.