Episode précédent, ciquez sur l’image ci-contre ->
En effet, en joueur aguerri familier des tavernes et tripots, El Zeimer était habile à tendre des pièges à ses adversaires et leur faire miroiter une victoire facile. El Bazar ne tarda pas à succomber ce qui mit en joie les spectateurs.
Mais c’était compter sans la rhétorique filandreuse du marchand, un art qui échappait totalement à l’aventurier soupe au lait et piètre barguigneur. Il ne fallut que quelques mots à El Bazar pour retourner la situation à son profit.
Autour des joueurs, l’excitation était grande, on s’indignait, on prenait parti, on conspuait l’imposteur.
El Zeimer, lui, ne savait pas manier les beaux discours mais tout marin qu’il était il n’aimait pas qu’on le mène en bateau. Il sortit de ses gonds, ce qui surprit d’abord et impressionna fort son adversaire qui eut un mouvement de recul, craignant de recevoir un mauvais coup!
Mais il en fallait davantage pour désarmer le marchand qui n’était pas un débutant en matière de conflits d’intérêts. Il avait l’habitude, il réagissait vite et savait retomber sur ses pattes. Ce qu’il fit avec art ! Comment El Zeimer allait-il se tirer seul de ce mauvais pas et sauver son honneur bafoué?
Excepté son aversion bien compréhensible envers les moustiques, Le Chaouch était un homme de bonne composition et de caractère serein, qui souhaitait la paix par-dessus tout. La confiance que lui témoignait le Calife pour gérer sa fortune avec clairvoyance et gagner les cœurs de ses sujets lui conférait aux yeux de tous une autorité dont il savait user avec bienveillance pour calmer les esprits.
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Encore une fois, impossible de te mettre « MAT » 😉
Et cheik et mat ?
Merci pour les couleurs et pour ce « barguigneur », joli mot dont j’avais pratiquement oublié l’existence !!
« Barguigner », je crois que je l’ai découvert dans la série de romans de Robert Merle, « Fortune de France » et les suivants. Le mot m’a plu, et je l’ai gardé dans un trou de mémoire pour ne pas l’oublier. Quand l’occasion se présente, je le glisse dans le texte comme un fruit confit dans un cake. ((-: En bonne littéraire que tu es, je suis sûr que tu apprécieras au passage cette belle métaphore :-))
Explosion de mots, explosion de couleurs, explosion de pièces d’échec ! Quelle belle violence ; mais vite enrayée par un bon café… Ouf ! Et il reste les dessins.
On aimerait que toutes les explosions restent comme celle-là et que ça se termine autour d’une bouteille de vodka …!
J’adore tes dessins mais je te l’ai déjà dit. Et en plus j’apprends de nouveau mot! Merci pour ce petit voyage !
Alors comme ça, tu sais lire l’arabe ? Il faudra que tu donnes quelques leçons à Claude, elle s’y est cassé les dents.
Ce n’est pas du tout sur l’arabe que je me suis cassé les dents, encore que mes souvenirs de cette langue soient très lointains et presque réduits à néant, c’est sur la technique du site de l’Espricerie pour introduire une image dans un commentaire. Bref c’est comme ça que j’ai fait disparaître ma page, et du coup, par ricochet, mis le bazar sur le site pour une grosse semaine.
Magnifiques dessins…et puis, je me trompe où ça ressemble fort à l’actualité? Filandreuse, faut bien dire…merci, non…
C’est vrai que, conscient et voulu ou non, je trempe toujours un peu dans l’actualité …
Pour moi, ce sera plutôt du thé, merci !
( Et ne me demande pas de l’écrire en arabe, je n’ai pas le logiciel pour, et c’est en essayant de poster une réponse en arabe sous forme d’image incluse dans le commentaire, il y a 12 jours, que j’ai fait plusieurs erreurs et fait péter mon compte… Alors ça suffa comme ci de poster des images dans les commentaires et de foutre le bazar… Il faut dire qu’avec le covid qui commençait, je n’avais pas les idées claires ! ) 😬 😳 😅
Je comprends tout à fait ton problème ! Ecrire de droite à gauche ça vous embrouille les esprits les plus rationnels quand on n’a pas l’habitude. je garde quelques séquelles de ce dur apprentissage !