Du déjà vu, déjà photographié, déjà exposé à vos yeux…

Mais que voulez-vous, lorsqu’on a la chance de subir le confinement de week-end à la campagne, on en profite pour fouiner, promener ses yeux au ras du sol, son nez dans les feuillages, sa main sur les douces mousses.

Alors on voit des tas de trucs un peu partout, des petites choses … Et de s’étonner encore de tout ça !

Des champignons, oui, bien sûr c’est la saison, aux couleurs vraies – que je n’ai pas trafiquées, je vous l’assure – aux formes parfois biscornues, des bons, et des toxiques indéniablement, sous les feuilles, le lierre ou sur des vieilles branches.

Vus du dessus ; vus du dessous.

Des marguerites à demi-mangées ; des cyclamens qui peinent à s’ouvrir.

Des fraisiers qui s’obstinent à fleurir et des fraises qui s’efforcent à mûrir.

Des raisins oubliés qui dépérissent et des mini tomates qui pourrissent.

Des inclassables aussi, des escargots qui roupillent, des vrilles de vignes desséchées, des graines écarlates d’iris,  des toiles invisibles emperlées…

Des baies rouges, partout.

Quelques dernières fleurs et fruits qui font le bonheur des hyménoptères variés : notre bon vieux frelon qui se régale des nèfles – comme quoi c’est pas rien des nèfles – et son cousin d’Asie qui préfère s’ensuquer dans la fleur époustouflante du yucca en compagnie d’une coccinelle et de sa copine la punaise ; ou celui des papillons retardataires, des mouches encore envahissantes.

Des petites bêtes qui courent, des plus grosses qui volent et se gavent des derniers nectars, des derniers fruits aussi, les déchiquetant avec application, avant de disparaître pour l’hiver, ou juste se réchauffer quelques minutes sur un promontoire bien exposé

Et voilà !

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