Cher ami, Paris le 20 février 2019         

     J’ai reçu dernièrement quelques éclaircissements à propos des tablettes et quelques informations sur l’entité (si entité il y a ?) qui paradoxalement m’obscurcissent l’esprit. Vous savez sans doute que la physique et moi, ne sommes pas en très bons termes, qui plus est quand il s’agit d’aborder même de très loin la physique quantique ! Et les termes désignant les particules : proton, positon, bozon, fermion, gluon, lepton (jusqu’à celle découverte récemment que l’on a joliment baptisée « caliméro ») etc…  Sont difficilement abordables pour moi. Même lorsque que je m’efforce d’être attentif au raisonnement logique, il arrive un moment où cela fait « couac » (je devrais dire quark, si vous me permettez ce jeu de mot douteux…). Pourtant je ne peux, pour tenter d’approcher la vérité, éviter d’aborder avec grande modestie, « l’antimatière ». Tout le monde à entendu parler des recherches du CERN et de l’accélérateur de particules. On sait que sur le plan pratique, on a dernièrement présumé que le positron (antimatière de l’électron) est une onde utilisée notamment en imagerie médicale comme par exemple avec le «pet-scan». Et donc afin d’obtenir les informations les plus fiables que possible les tablettes ont été analysées en laboratoire à l’aide de ces technologies de pointe.. Surprise ! Lors de leurs expériences, des chercheurs de l’UCR ont (à partir d’une forme radioactive de sodium, déversé des positrons sur les tablettes de silice. Les atomes formés ont occupé les pores de la cible, et en se heurtant entre eux, produit un rayonnement gamma. Ce qui pourrait expliquer la difficulté à dater ces tablettes… Auraient-elles été gravées à l’aide d’une technologie en avance sur notre temps ? Autre question : ce pourrait-il (et là cela devient complétement fou !) que notre entité soit un être immatériel composé d’antimatière ? Bien à vous… Y. GIVAS

NOTA 1 : L’antimatière a été prédite en 1931 par Paul Dirac à partir de l’équation qu’il a découverte presque par des considérations purement mathématiques et esthétiques en cherchant une forme relativiste pour l’équation de Schrödinger des électrons. La physique moderne postule que toutes les particules fondamentales formant l’Univers connu (quarks et leptons) ont un équivalent dans l‘antimatière (antiquarks et antileptons). L’antimatière serait une sorte de reflet dans le miroir de notre matière ordinaire : alors que celle-ci est composée dle particules élémentaires regroupées en atomes, eux-mêmes associés en molécules jusqu’à former des objets, l’antimatière en est un double « négatif » composée d’antiparticules pouvant, en théorie, constituer des antiatomes, des antimolécules, voire des antiplanètes et même des antiétoiles ! Mieux, selon la théorie, le big bang en aurait fabriqué autant que de la matière. Mais voilà, elle n’a jamais été observée qu’en quantité infime clans l’Univers ! D’où cette question parmi les plus brûlantes de la physique moderne: mais ou est donc passée l’antimatière ? Les physiciens, postulent aussi que matière et antimatière ne seraient pas l’exact reflet l’une de l’autre: une petite asymétrie les différencierait, qui expliquerait que l’antimatière ait disparu au profit de la matière. Hypothèse d’autant plus probable que la matière observée aujourd’hui dans l’Univers ne représente qu’un milliardième de celle produite lors du big bang. La disparition de tout le reste pourrait donc être liée au fait que les fausses jumelles se seraient annihilées mutuellement, ne laissant derrière elles qu’une petite quantité de matière, suffisante cependant pour former notre Univers… On peut citer deux sources d’antimatière au niveau de la Terre : la radioactivité naturelle et les rayons cosmiques…

Les expériences du CERN ont inspiré Dan Brown dans son roman Anges et Démons (2000) où le Vatican est menacé par une bombe d’antimatière volée au CERN…

NOTA 2 :  Certains physiciens imaginent que l’antimatière est toujours présente dans l’Univers, mais regroupée en antimondes ! Des antimondes s’étant forcément formés très tôt après le big bang, ils sont aujourd’hui suffisamment éloignés de nous pour que matière et antimatière ne s’annihilent pas. « Car jusqu’à présent, aucun rayonnement gamma laissant supposer l’existence d’une frontière entre notre monde et un antimonde n’a pu être observé !(Catherine Thibaut). AMS (Alpha Magnetic Spectrometer) va tenter d’apporter de nouveaux éléments pour étayer cette hypothèse. Ce super spectromètre devrait être envoyé d’ici à deux ou trois ans sur la Station spatiale internationale (ISS) pour tenter de détecter des antinoyaux hors de l’atmosphère terrestre. Leur observation serait révélatrice de l’existence de ces mondes d’antimatière, qui piquent forcément l’imagination !

Cinquième tablette, trouvée à Ayers Rock (Australie) Traduction approximative …

N’éteint point qui ne t’atteint” ! J’ai tourné et retourné ce précepte Gaïen auquel je me réfère et m’accroche depuis le commencement de mon enquête ! Je comprends à présent qu’il n’est qu’illusion : les super virus sont déjà en activité et l’espèce visée ne le sait pas encore… Pourtant j’espère encore parvenir à prévenir les plus évolués de ces êtres afin qu’ils tentent d’en réchapper …

 L’Hominis, l’Humain, l’Homme n’atteindra jamais que lui-même. Il ne représente pas une menace sérieuse pour l’Entité Suprême et l’Entité Suprême le sait bien ! L’âme de Gaïa-Mum s’est éveillée il y a plus de quatre milliards d’années solaires ; depuis lors elle a toujours su dissoudre et recycler tout ce qu’elle a engendré. Chaque fois qu’elle “éternue”, qu’elle “transpire” ou qu’elle “crache”, les cataclysmes qui en résultent secouent son écorce, déclenchant la panique, bouleversant le milieu, réduisant à néant nombre d’espèces vivantes, sans que pour autant, une fois le calme revenu, nul Gaïen ne s’afflige du désastre :

Gaïa la toute puissante, l’immuable, a parlé !

Alors comment aurait-on le front de déclarer néfaste et de condamner une forme de vie, certes parfois pernicieuse, mais qui se défend, ne se résigne pas, et qui, là réside l’essentiel, est partie intégrante de Gaïa-Mum, fait corps avec elle dans l’indissociable Grand Tout ! Les Entités Secondaires me rétorqueront que la société humaine est responsable de la disparition de nombreuses autres espèces vivantes, qu’elle s’est rendue coupable à maintes et maintes reprises de méfaits écologiques irréversibles, que sa science alliée à son inextinguible soif de connaissance croît à une vitesse telle, qu’elle risque de représenter, à court terme, un grand danger, L’Ultime Danger ! selon les Doctes-Soigneurs… Mais pour qui donc, ce danger ?… S’il est juste de juger le genre Humain comme étant nuisible, c’est avant tout vis à vis de lui-même, car l’exercice de sa nocivité, si elle s’avère préjudiciable à d’autres formes de vie, a pour première conséquence d’affaiblir l’Humain, une forme d’autodestruction en quelque sorte, plus encore induite par l’ignorance que guidée par un état morbide… Et puisque les agissements Hominis ne représentent pour L’Entité Suprême que des dommages sans intérêt, je ne peux que m’élever contre l’acharnement déployé par ses serviteurs pour l’éradication d’une espèce somme toute bénigne et sans doute nécessaire ou pour le moins utile à l’évolution du Grand Tout… A moins que la finalité d’une telle mesure soit de la voir supplantée par l’émergence une autre catégorie de vivants, moins encombrante, plus soumise…. *

* J’espère pouvoir achever ma plaidoirie avant l’arrivée des Anges-Gaïens qui ont pour mission de désactiver les dissidents…

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