LA FUGUE par Gibbon | 11 Mai 2018 https://www.lespricerie.fr/wp-content/uploads/2018/05/La-FUGUE.mp3 Lorsqu’on avait treize ans à peine Poitrine de rêve à craquer Perchés aux berges de la Seine La tête remplie de projets… Tu me disais : – Faut qu’on se taille On va se faire un grand bateau Moi, je tiendrais le gouvernail Toi tu serais… les matelots …. Il faudrait, que je me souvienne Averse de cailloux dans l’eau De ton visage de bohème La bouche pleine de gros mots Quand on biffait dans les poubelles Pour y trouver de quoi glander A coups de pied dans les gamelles Pleines d’après-midi mouillés Tu me disais : – Faut qu’on s’en aille Vers les pays où il fait chaud ! Et puis sans plus faire de détail T’avais piqué un sac à dos…. Il faudrait, que je me souvienne Penché aux berges du passé Il faudrait que le vent ramène Tes frissons de cheveux mêlés L’air est un grand frôlement d’ailes T’es parti avec les oiseaux Dans ta poche un bout de ficelle Trois sous et un petit couteau Il faudrait que je me rappelle Que je recolle les morceaux Sur mes sanglots comme un appel La force de ton rire d’eau Il faudrait que je me souvienne Averse de cailloux dans l’eau De ton visage de Bohème La bouche pleine de gros mots ← Le Niveau N – V Na lingui Congo Kinshasa → S’abonner Connexion Notification pour nouveaux commentaires de suivi nouvelles réponses à mes commentaires Label {} [+] Nom* E-mail* Site web Δ Label {} [+] Nom* E-mail* Site web Δ Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. 7 Commentaires Commentaires en ligne Afficher tous les commentaires Luciole 3 années il y a Très très émouvant. De la mélancolie des souvenirs… Claude Hersant Éditeur 4 années il y a Des souvenirs bien vivants. C’est à se demander, du coup, s’ils ne t’ont pas avalé tout cru, puisque tu as quasi disparu depuis ! Ou peut-être es-tu sur une île déserte depuis trois mois, là où les connexions internet, les ordis et tout ça sont inconnus. Françoise Leroy 4 années il y a En tous les cas les souvenirs sont là ancrés et beaux dans leur nostalgie. Mékilef Éditeur 4 années il y a Souvenir ? C’est bien dit, c’est touchant Sage747 5 années il y a Valsent les mots, valsent les souvenirs, valse des sentiments. Marie-Cécile Éditeur 5 années il y a Une histoire d’amour… Un rêve de bonheur… Un souvenir tenace… Cachou 5 années il y a Petit caïd des bords de Seine, petite caillera d’avant l’heure ! Il est parti vraiment ? Ce ne sont pas les gros mots qui font devenir homme, qu’est-il devenu ? 13 ans, c’est encore une part d’enfance au coin du rire. Du rire d’eau …
Très très émouvant. De la mélancolie des souvenirs…
Des souvenirs bien vivants.
C’est à se demander, du coup, s’ils ne t’ont pas avalé tout cru, puisque tu as quasi disparu depuis !
Ou peut-être es-tu sur une île déserte depuis trois mois, là où les connexions internet, les ordis et tout ça sont inconnus.
En tous les cas les souvenirs sont là ancrés et beaux dans leur nostalgie.
Souvenir ?
C’est bien dit,
c’est touchant
Valsent les mots, valsent les souvenirs, valse des sentiments.
Une histoire d’amour… Un rêve de bonheur… Un souvenir tenace…
Petit caïd des bords de Seine, petite caillera d’avant l’heure ! Il est parti vraiment ? Ce ne sont pas les gros mots qui font devenir homme, qu’est-il devenu ? 13 ans, c’est encore une part d’enfance au coin du rire. Du rire d’eau …