Elle avance,
la déca-danse.
Elle est là,
la danse-déca.
Elle me ruine,
elle me décline.
Plus qu’une danse, c’est un combat,
la danse-déca, la déca-danse.

C’est un miroir.
Moi, enfin, ne voit plus que moi.
C’est un abîme,
le trou sublime d’un ventre de satin.
C’est plus que le noir,
c’est avant que moi ne soit moi.
C’est la lumière,
la flamme fière
qui brûle le paria
dans sa danse impossible pour devenir un roi.

C’est un bonsoir.
Moi s’endort pour rêver de moi.
C’est une bise
de petite fille au petit-déjeuner.
C’est plus que l’espoir :
moi ne sera plus jamais moi.
C’est la lumière,
la flamme fière
qui brûle le paria
quand il danse, impassible. Il avance, c’est un roi.

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