Elle avance,
la déca-danse.
Elle est là,
la danse-déca.
Elle me ruine,
elle me décline.
Plus qu’une danse, c’est un combat,
la danse-déca, la déca-danse.
C’est un miroir.
Moi, enfin, ne voit plus que moi.
C’est un abîme,
le trou sublime d’un ventre de satin.
C’est plus que le noir,
c’est avant que moi ne soit moi.
C’est la lumière,
la flamme fière
qui brûle le paria
dans sa danse impossible pour devenir un roi.
C’est un bonsoir.
Moi s’endort pour rêver de moi.
C’est une bise
de petite fille au petit-déjeuner.
C’est plus que l’espoir :
moi ne sera plus jamais moi.
C’est la lumière,
la flamme fière
qui brûle le paria
quand il danse, impassible. Il avance, c’est un roi.
Moi, je ne la trouve pas déprimée, cette chanson. Elle est rythmée et tu l’interprètes avec une belle vigueur. Certes, c’est pas marrant, mais l’énergie du combat est là. Très réussi.
Le tube de l’été… spleen
Rien à voir, mais ça m’a évoqué le contre pied de « c’est extra » de Ferré…
Salut Sage, chouette la déca-danse, ravi de retrouver ta voix et ta musique qui « m’accrochent » toujours autant. Et puis je ne m’inquiète pas trop de cette déprime passagère et suis certain que tu as déjà rebondi….
Merci Hugo, je vais beaucoup mieux.
Tu as tout changé, ou bien … ?
J’ai essayé depuis mon ordi de boulot et sans me connecter : je n’entends plus du tout la voix parlée !!!!
Ben oui : j’ai corrigé le tir.
Yves, le retour !!!
Depuis le temps, ça fait plaisir de t’écouter.
J’entends un petit air de nostalgie des rêves et de la vie qui passe, qui passe à d’autres et c’est un plaisir.
Surprenante reprise de Gainsbourg, au moins pour le titre.
Surprenantes aussi les paroles ( enfin pour moi…) cette balade-danse impossible pour devenir roi.
Encore quelques écoutes pour l’apprivoiser.
Pour moi c’est la vieillesse, l’aboutissement d’une vie qui se terminera en paria, et non en roi, comme elle fût rêvée. Sauf quand le paria danse ! Dans sa tête, qu’importe, alors c’est un roi !
Euh … C’est ça, Yves ?!
Bon, je vais me prendre un p’tit noir …
Ben… Faut voir. En fait, c’est une chanson de déprime totale, de quand tu touches le fond, de juste avant le moment où tu rebondis. Quand je l’ai écrite, j’ai dit à Véronique que je ne pourrai pas aller plus haut, alors que j’avais été chercher les mots très très profond. Le mec, dans la chanson, il rebondit quand la petite fille lui fait une bise de bon matin.
Oui, assez déprimant en fait, et le « rebondissement » est juste à la fin, finalement ça reste assez étrange pour moi, cette danse, je ne sais pas sur quel pied la danser.
Aller chercher au plus profond de soi, ce qu’on n’a pas envie de voir et de montrer…
3 fois … ça fait 3 fois que je l’écoute, mais mon oreille n’arrive pas à s’habituer au décalage des paroles chantées/parlées, je crois que c’est parce que ce n’est pas toujours sur le même tempo. En fait, je ne sais pas trop pourquoi, finalement !
Bien trouvé, cette « déca-danse ». Très bien trouvé, même …
Voilà, j’ai corrigé le tir.
Oui, c’est mieux (ou alors mon oreille s’habitue).
Mais par cycles, la voix parlée arrive avant le chant, puis en même temps, puis après, et parfois en collision comme sur « la flamme fière qui brûle le paria », la 2ème partie étant dite quand la première est chantée. Je crois que c’est là que, perso, ça me pique un peu 😉
??? Tu entends bien la même chose que moi ?
Ben …. a priori oui, mais si ça se trouve, non … !!!
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