Depuis quelque temps, j’ai un nouveau locataire dans mon humble demeure. Jusqu’ici, il était pas chiant, il vaquait à ses mystérieuses affaires dans des recoins inexplorés et inconnus de moi, dormait sur mon canapé, se laissait câliner et refusait de quitter ma main quand je voulais le reposer. Peu reconnaissant, il ne me paie aucun loyer, contrairement à la taupe Augraphie de Jannin. Vous l’aurez sans doute deviné, il n’y a qu’un grillon pour être aussi culotté. Il me rappelle son congénère Jiminy qui a enchanté mon confinement il y a quelques mois, aussi l’ai-je très finement baptisé Jiminy 2. La preuve que je ne suis pas si prévisible qu’on le croit.
Hier matin, je me lève, repousse la couette et la couverture polaire (je coupe le chauffage pour la nuit), et je découvre ce petit mollusque confortablement installé en plein milieu du lit. Ce qui veut dire qu’il a dormi tout contre moi. De plus, il n’a pas eu l’air d’apprécier que je le réveille, pincez-moi, je dois être encore dans les vapes. Je vais être obligé de lui rappeler les trois immenses chances dont il a bénéficié durant cette nuit :
1 : quand je dors, je ne bouge pas d’un poil (aidé en cela par le fait que je ne suis pas velu). Oui, une chose à la fois, hein, moi faut pas me bousculer : ou je dors, ou je bouge.
2 : je ne pète pas au lit.
3 : j’ai le plus grand respect pour mes amis à six et à huit pattes, ce qui m’a empêché de le reconduire à la sortie à grands coups de pompes dans le patapoum.
Depuis, ce petit con m’oblige à virer et à examiner tout mon couchage matin et soir afin de vérifier qu’il ne s’est pas installé pour la nuit. Inutile de dire que si ce malotru se permet à nouveau ce genre de privauté, il va connaître la recette du grillon cajun, en tant qu’ingrédient.
Ah ! Le voilà !, version anglaise
https://www.dailymotion.com/video/x6k4fqe
J’ai le film en DVD, et aussi en divx. Si tu le veux, je peux te l’envoyer par internet via Wetransfer.
Que voilà une belle amitié même si elle est un peu encombrante !
Moi, j’ai pas de grillons dans mon lit, me demande pas quelle est ma technique pour les éloigner !
Pourtant j’ai rien contre les grillons ni les cricket, plutôt le contraire, Jiminy Cricket, avec Pinocchio, sont les 2 héros du premier film que j’ai vu dans ma vie. J’ai gardé le souvenir d’un éclat de rire dont j’entends encore les écho quand Jiminy Cricket dit en relevant sa redingote devant la cheminée:
« Tout en me chauffant le « Fuiiit », … Voici ce que je vis »
Impossible de retrouver la séquence sur internet. Sans doute le « Fuiiiit » (allez savoir de quoi il s’agit !) est-il indécent, faut pas donner de mauvaises idées aux enfants.
Dans ma version, le dialogue est : « Tout en me chauffant le… dos, je regardai autour de moi. » Mais le fuiiit c’est bien aussi !
Toute façon, les enfants sont pas teubés, je suis sûr qu’ils se sont dit entre eux « ouah hé, c’est le cul qu’il se chauffe ! » 😆
Surtout qu’on voit bien qu’il se chauffe le pfffffuiiiit et pas autre chose !
Le temps qu’il se chauffe le dos, son pfuiiit sera cuit à point en effet.
Il est mignon, ton petit acouphène. Euh grillon pardon.
Chez moi c’est l’été tout le temps et même ailleurs que chez moi mais si ça porte bonheur alors… (mais quand même ça fèche)
« Mieux vaut grillon dans l’assiette que graillon sous la couette » (aphorisme castoridien).
Les à-coups freinent c’est pour les mauvais conducteurs ça, ma Mêo.
Lien vers mon image
Fais Gaffe quand même !!! ;0))
Mais tellement !!
Ce grillon, qui n’est pas un mollusque ;-), semble se rapprocher de la grillade !!!
Ah j’ai oublié de dire combien j’aime les/ces fleurs bleues!
Et de façon très surprenante, j’ai des liserons roses qui fleurissent chez moi – en pleine ville! Oh merveille!
Ah quelle tristesse…on est confinés…et c’est l’automne, pas de grillons en vrai donc…
Mais je viens d’entendre que les parcs et jardins, comme les cimetières restent ouverts – heureusement, car je pense que les fleurs et les morts ne craignent pas le covid…
ainsi que les lieux accueillant les enfants – heureusement car il y en a assez de les culpabiliser de nous contaminer, en plus de les priver de leur vie sociale essentielle…
ainsi que l’autorisation des visites en EHPAD et autres lieux accueillant les personnes âgées…heureusement car vaut mieux vieillir et même mourir pas seul.e.s…
Le discours de notre président était plus humain, plus sincère/authentique peut-être aussi qu’auparavant…on ne fera plus les mêmes erreurs, ça c’est bien! Même si on peut être surs qu’on en fera d’autres, au moins elles seront nouvelles!
Donc prenons le positif – comme par exemple la compagnie d’un cricket/grillon au lit, c’est toujours mieux que rien du tout! et mieux que les punaises, brrrrh!
Bises et amitiés –
J’ai eu aussi une punaise-verte-qui-pue. Comme elle n’était bonne ni au lit ni à la poêle, je l’ai reconduite à la frontière en me bouchant le nez ^^
Bises Irina.
Tu vois ? Je te l’avais dit !
« Si grillon s’installer,
Confinement assuré » ….
Soyez E-R-E, ton grillon et toi. Une jolie lune de fiel s’annonce. De miel, pardon. Et après tu le fous dehors, OK ?
Parce que « Grillon en novembre, Noël en décembre » !
Mrowwwww ♥
Je vais peut-être le foutre dehors tout de suite. Je ne suis pas celle qu’il croit.
J’aime tes aphorismes, Ô mon Risson. Celui-là a des chances d’être aussi prophétique que le précédent.
P’tites bêtes, les grillons et les castors, adorables !… Forcément, une union, c’est le top de la poésie nature(lle) 🙂 !
Adorables, oui, surtout les castors. Encore un coup comme ça, et je vais dormir dans le canapé moi.
Objection, votre Honneur ! Gimini, c’est un nom pour un criquet, pas pour un grillon.
Un grillon, on l’appelle Gaston, ou Léon.
Il paraît que ça porte bonheur d’avoir un grillon dans sa maison. Sans doute parce qu’il y avait chez les boulangers (pas folles, les bestioles !).
Du coup, si c’est une fille, tu pourras toujours l’appeler Pomponette …. :-)))
Voui, sauf que cricket en anglais se traduit par grillon, Jiminy étant bel et bien un grillon, même chez Disney. Léon, c’est un paon, et Gaston un feinéont !
Porte-bonheur, oui, paraît-il, moi je suis toujours en train de déconner, donc je suis heureux, E-R-E, comme dirait Roger Rabbit !
Et effectivement, je ne le dis pas, mais Jiminy 2 est un garçon, un jeune, en plus, ses élytres ne sont pas encore développées. Les filles possèdent un pondoir, comme les sauterelles « à couteau ».
Tiens, en parlant de Roger Rabbit… ^^
Quel coup de crayon, ce Castor … Dommage qu’on n’en profite pas plus souvent !
Ouais…
Tu es un grrrrand poète. Et ce trou de balle ne mesure pas sa chance. Mais l’insolence de ces machins ne connaît pas de bornes.
Merci ma Bou ♥. Poésie est mon nom.
Sympa ton petit pensionnaire, mais assez sans-gêne. Quant à tes habitudes de sommeil, je ne ferai aucun commentaire, tu les décris avec romantisme…
N’est-ce pas, Claude. Je suis un petit animal délicat, au teint pétri de lis et de rose.
Et fleur bleue, je te dis pas.