Non qu’il soit réellement intéressant, ce scoop de dernière minute, mais puisque vous avez suivi l’épopée aqueuse et que la fin de l’histoire se déplace dans le temps il faut bien vous en avertir… J’y croyais même plus, moi !
Donc, à peine avais-je répondu au commentaire de mon Castor préféré que je ne m’inquiétais et n’attendais pas, le facteur déposait dans ma boîte à lettres une grande enveloppe blanche, format 20 x 30 et quelques poils, estampillée VendéeÔ.
Mon pouls s’accélère tandis que d’un doigt presque fébrile j’ouvre la dite enveloppe qui, je le sens, apporte un nouvel épisode à Histoire d’EAU alors que je croyais, j’espérais plutôt, le point final apposé.
Cette fois-ci on ne m’envoie pas un courriel bardé de références réglementaires, on ne me téléphone pas, on ne passe pas au hasard pour voir, on ne vient pas parler technique, on m’écrit sur du vrai papier avec une vraie signature et une vraie référence : un numéro long comme un bras.
L’instant est grave. Roulement de tambour !
Oui, il s’agit bien de cela, trois ans après le début de l’affaire, et un an après le passage décisif du décideur, je recevais un courrier de VendéeÔ accompagné du devis de VéÔlia, ô miracle, relatif « à la mise en œuvre d’un regard compteur» avec travaux annexes tels que réfection de la chaussée, du trottoir… ce devis qui m’avait été promis pour septembre 2021.
Vous comprendrez que j’insiste sur les délais du défilement de l’affaire puisque après avoir laissé traîner la chose si longtemps on m’exhorte à donner mon accord sous quinzaine. Sinon…
Ce courrier m’informe également que la seule solution possible est de déplacer mon compteur… Ben voui ça fait 3 ans que je le dis, et que les travaux sont à ma charge mais que, dans sa grande bonté, vendéeÔ propose de prendre 80 % du montant TTC des travaux. Je jubile, un peu trop vite car ces 80 % sont dans la limite d’un plafond que personnellement je juge un peu faiblard…
Sur ce courrier j’ai également un nom, un prénom, un numéro de ligne directe. A l’époque des réponses téléphoniques automatiques (tapez 1 puis tapez 6 puis les « je ne comprends que les questions faciles » et les « votre temps d’attente est approximativement de 32 mn ») c’est un luxe dans lequel je décide illico de me plonger. Je compose le numéro et dès la deuxième sonnerie une voix féminine, jeune et aimable se fait entendre. Un vrai bonheur !
Après que nous nous sommes présentées l’une à l’autre, nous argumentons chacune de notre coté d’un ton presque guilleret. Elle, moi, elle, moi, etc…
Elle, sur la nécessité d’avoir un accès au compteur ne serait-ce que pour son entretien et son remplacement tous les 10 ou 12 ans, avant qu’il se mette à compter de travers. Ce n’est pas tant le fait qu’il faille que ce nouveau compteur soit radio-relevé. J’acquiesce. Car je reconnais ne pas avoir envie, mais pas du tout, que ce foutu vieux compteur incrémente des m³ et des m³ fictifs, car en général un vieux machin sur-compte.
Parmi mes arguments, je précise qu’entre le début de l’affaire en 2019 et sa conclusion en 2022, j’étais passée de l’état de travailleuse à l’état de retraitée avec la chute de revenu que cela implique… Un peu léger cet argument, non ? Qu’à cela ne tienne : on me propose un échéancier ! Mais pas de ristourne.
Bref, je ne retranscris pas toute la discussion, ce serait fastidieux pour moi et pour vous. Nous arrivons enfin à un accord.
Force est de préciser désormais que votre conteuse arrive au bout de son histoire de compteur : à bout d’argument, à bout de souffle, à bout de mauvaise foi aussi je le confesse, je baisse les bras : je vais accepter et signer ce devis. Mais rien ne m’empêche de penser que vu le nombre de passages, d’heures et d’énergie déjà consommés, je ne pense pas qu’ils rentrent dans leurs frais. Après tout, on avait qu’à m’écouter dès la première visite !!!
Les travaux seront programmés dans la foulée ; 3 jours, 1 mois, 3 ans ? Quelle taille la foulée ?
Est-ce vraiment la fin de l’histoire d’EAU ?
Histoire d’eau au mur ! Comment se nomme le responsable déjà ? Ubu ?
Je hais l’administration, la paperasse etc… et ce n’est pas la lecture de cet imbroglio qui me rassure !
Est ce que ça pourrait une bonne fois être clair, simple et sans problème ? On peut rêver.
Avec ce genre d’Administration, rien ne se fait sans d’immenses efforts.
https://youtu.be/XAYhNHhxN0A
Mais quand même … le premier compteur, ce n’est pas toi qui l’as posé avec tes petites mimines, quand même ? C’est bien un technicien patenté ? Alors au nom de quoi devrais-tu payer le solde de ces travaux ?
Enfin bon, voyons le bon côté des choses : ça tombe bien, tu n’as pas un grand trottoir !!!
Non, ce n’est pas la première fois et on n’avait rien payé. Mais c’était Nantaise des Ô et non Véôlia l’exploitant de VendéeÔ de l’époque (c’est du pareil au même).
Et surtout je ne me souviens plus si c’était avant ou après les travaux de ballon d’eau chaude et le plombier n’a pas fait gaffe à l’accessibilité du compteur en plaçant les tuyaux ; avec l’ancien ballon à la même place mais moins encombrant ça ne posait aucune problème. Et nous on n’a rien vu :-(.
Pas sûr que ce soit fini, non. Tiens-nous au courant💧
Je crains de lasser le lectorat.
J’aime bien ces experts comptables quand ils te proposent des pourcentages presque acceptables de ristournes. J’ai eu le même genre d’aventure avec Peugeot ces 2 dernières années.
– L’embrayage qui pète à 22000 Km: « Mon bon monsieur il faut lever le pied au feu-rouge ! Pour cette fois, la garantie marche mais faites attention! »
– Il re-pète à 45000 km, même durée de vie que le premier; « Mon bon monsieur, là, vraiment , il faut apprendre à conduire ! » « – Ben oui, après 45 ans de mauvaise conduite il serait temps, j’en conviens »
Je n’entre pas dans le détail des discussions ni dans le contexte (N104 sud de Paris direction la Bretagne le dernier Week-end de juillet, la voiture chargée de bagages et le bateau à prendre pour Belle-ile le lendemain après midi).
Après 5 mois de discussions serrées avec Patricia du SAV Peugeot , j’obtiens 60% de prise en charge + 10% « pour votre fidélité ». Patricia est absolument charmante !🤪
On est bien peu de choses devant ces grosses boîtes qui brassent des milliards, reçoivent souvent des subsides de l’État, externalisent les salariés (quand ce n’est pas eux-mêmes), pour mieux rémunérer leur actionnariat.
Tu devrais en parler à Sergent, lequel est pourtant souvent à 2 doigts des catastrophes …… Mais là, il a tenu bon, et il a gagné !
Ah ! Je vois seulement aujourd’hui ton commentaire! Je vais inteviewer Sergent !
J’espère que non ! c’est croustillant tes histoires d’eau. Un vrai polar dans lequel on se noie avec délectation. Ben oui, en période de sécheresse on fait pas les difficiles.
Bisous.