« La – Dass … Malheur à celui qui n’a pas compris … La – Dass … Ton univers impitoyable »
J’ai fait cette série de dessins alors que je travaillais dans un service d’AEMO à la Sauvegarde de l’Enfance de Seine St Denis. Je les ai par la suite envoyés à …Zélig … qui travaillait dans un service équivalent en Seine et Marne. Avec quelques collègues il avait créé et participait à la rédaction et publication interne d’ un bulletin parallèle, non officiel et « toléré » par la direction de l’Association.
Pour ceux qui ne connaissent pas les arcanes de la Protection de l’Enfance,il est bon de savoir ici que pour éviter le placement d’un enfant en foyer éducatif ou en famille d’accueil ( « La Dass » avant les lois de décentralisation, « l’ASE » aujourd’hui) le Juge des Enfants peut ordonner une mesure d’Action Éducative en Milieu Ouvert (« AEMO ») et dans certains cas, confier l’enfant à un proche, oncle, tante, grand parent, voisins … qu’il nomme alors « Tiers Digne de Confiance ».
Encore quelques éclaircissements pour comprendre la suite:
En cas de placement, le juge pour enfants peut donner une « Délégation d’autorité parentale » à l’institution ou à la personne à qui l’enfant est confié. Dans ce cas, les parents sont partiellement amputés de leur autorité parentale et le service « gardien » est en mesure de prendre sans l’accord des parents certaines décisions essentielles au bon développement de l’enfant. La délégation d’autorité parentale est temporaire, rien à voir avec une « Déchéance de l’autorité parentale », décision qui n’est prise que rarement et en cas de maltraitances très graves.
Comment Gran’Ma se débrouille-t-elle de ces subtilités juridiques, je vous l’demande ! ! !
Les parents peuvent toujours faire Appel d’un jugement en Assistance Éducative. La Cour d’ Appel est composée de trois Magistrats : le Président et deux Assesseurs.
Dans les affaires qui concernent des familles immigrées et soulèvent des difficultés liées à la langue ou la culture, la Cour peut solliciter la présence d’un interprète et préconiser des consultations en Éthnopsychiatrie
Dans la (presque) même veine : aller voir le film « Ni juge ni soumise »… un délice !
C’est bien ce qu’il me semblait : je croyais l’avoir lu, mais je n’avais pas vu la suite.
Frappé au coin du bon sens et de l’humour, j’adore.
Hi, hi… Satirique et périls !
Jolie série très tendre, ce que je ne pensais pas possible de caricatures.
Hi ben si 😉
Comme dit Cachou, croustillant… et quand même gravement flippant.
Tes dessins sont irrésistibles.
Toujours aussi … Comment dire ? Pointu ;0))
Ça m’évoque la mère d’un jeune très perturbé qui nous avait affirmé : « Pourtant mon fils est suivi par un pseudo-psychiatre ! »
Ce à quoi nous lui avions répondu qu’il serait plus utile qu’il en fréquente un vrai…
(oui ce n’était pas très gentil…)
;-))))
C’était peut-être un simulateur pseudo perturbé
Et des dessins qui parlent bel et bien !
Quelle dérision !
Ben zut, tu as perdu tous tes commentaires ? Tu n’es pas soigneux, Antoine, c’est pas bien …
La suite de la descente dans les méandres de l’AEMO est croustillante. J’adore l’expressivité de tes personnages. Surtout ce pauvre juge, et son assesseure, qui ont toute ma compassion 😉
J’ai eu peur !
Mais non, la version précédente est toujours sur ma page d’accueil. J’ai du oublier un clic quelque part et c’est une nouvelle version qui est sortie. C’est un peu dommage mais pas trop grave, les commentaires ne sont pas perdus.
Si je vois le Président et son Assesseure à l’occasion d’un kocktail, je ne manquerai pas de leur faire part de ta compassion, je suis sûr qu’ils y seront sensibles !
Oui, et tu leur demanderas leur compassion en retour … je me suis mise aussi dans les beaux draps de la Justice !
Quoi quoi quoi ???