En ces temps troublés,
où un seul rouleau de PQ vous manque,
et tout est dépeuplé,
En ces temps d’affliction,
où soudain pour les pâtes
on s’est pris d’affection,
En ces temps désoeuvrés
où, de derrière nos fenêtres,
on regarde les « héros » trimer,
– mais sous nos applaudissements-
En ces temps de boniments
Assaillis de questions,
(les masques, il les faut finalement ?)
En ce joli printemps
où s’effacent les dimanches
et s’estompe le temps,
On ne dira jamais assez,
non jamais,
la galère
capillaire …
Grumpf …
Mon dieu… Je constate avec effarement que mes racines ont EXACTEMENT la couleur de tes germes. Constat éminemment douloureux : je suis un tubercule. Merci de m’avoir aidée à vivre cette révélation.
:-)))
Voila un poème illustré qui vous redonne la patate !
C’est quand même autre chose que la patate chaude dont certains voudraient se défausser au nom de la responsabilité de chacun
Merci Cachou.,
La patate soit avec toi !
PS: conseil de lecture: « Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » – Mary Ann Schaffer et Annie Barrows – Ed NiL
Ouiiii ! je l’ai déjà lu. J’avoue que j’avais été attirée par le titre, et je ne l’ai pas regretté !
Laisse tomber pour l’image, ça veut pas. Vaut mieux faire une coupe boule à zéro
J’ai trouvé un peigne pour ta patate
Super coupe punky qui te donne la patate!! Ah ah ah 🙂 … Bine sympa ta poésie rigolote! Ca fait du bien.
Bien pas bine…
« Bine » ça le fait aussi !
Elle a une bonne bine cette patate !
Et ça lui fait aussi une bonne mine
Dis-moi pas que tu ressembles à… ça… après 8 semaines d’enfermement :-)).
Merci pour la bêtise…
La dernière fois que j’ai vu ma maman, j’ai trouvé dans son fourbi de légumes une dizaine de patates jumelles de la tienne. Je les ai confisquées puis mises en terre. Ça pousse. Si le confinement dure j’aurai au moins quelques patates à manger…
Faut pas abuser des plantes de ton jardin ! On sent poindre dans ce sublime poème sous réaliste un zeste d amertume…
En plus des cheveux en bataille, prends garde, t’as l’teint terreux et la peau qui fripe ;0))
Sans la moindre solennité, et sous prétexte qu’il pleut, on m’a mise en terre. Je vais certes renaître, mais in fine je vais quand même me faire bouffer !
Ah quel bonheur que d’avoir le droit d’être bête alors qu’on est malheureux!
La galère capillaire n’est rien à coté de la galère circulaire…(c’est quand on tourne en rond!)…
:-)))
Etre bête n’est pas un droit, Irina, c’est parfois un devoir ! Question de survie :-)))
:-)))
Ah oui, tes fameuses patates germées sous ton évier !!! 😂 On en avait parlé sur le Wizzz il y a bien longtemps………….. en des temps ou nous n’étions pas confinés, et ou j’avais refait des portraits renaissance en patates (mais je n’ai pas le courage de rechercher les portraits en question.)
C’est vrai que le coiffeur nous manque grave actuellement.😱
Ce sont des semences… Involontaires au départ, je l’admets, mais qui portent leurs fruits après !!
Et pour le reste, juste une bêtise en passant 🙂
Les bétises, ça aide, particulièrement en ce moment !
Ces patates-là, Claude ? ^^
Merci Castor !!! Je découvre seulement maintenant ta publication 🙂, un sourire qui me fait du bien ce soir… Oui, ce sont bien ces patates… Un « moment artistique » particulier. 😄 😉