Au début, sans doute, elles s’observent !
Peut-être même qu’elles se méfient
L’une de l’autre, qu’en fait elles se craignent…
Et puis de la peur, elles font fi,
Elles se disent soudain avec verve
Les mots simples dont elles s’imprègnent ;
De ces mots doux chassant les maux,
Paroles apaisantes aux contours
De tendresse un peu flous… Déjà !
Et qui s’en viennent, tout velours,
Comme une caresse sur la peau,
Gommer les peines et leurs dégâts.
Ensuite, c’est le jeu de l’approche
Qui prend le relais et s’impose ;
Elles se tendent, l’une vers l’autre,
Timides comme des pétales de rose,
S’effleurent, et pour finir s’accrochent,
Se nouent telle la foi à l’apôtre.
Alors, un savoureux dialecte
Les emporte dans un tourbillon,
Sans espoir d’aucune accalmie ;
Gourmandes, les langues se délectent,
De l’amour deviennent l’aiguillon.
Telles sont nos deux bouches, Mon Amie.
Et puisque je vous parle du Printemps des Poètes auquel je participe activement – que dis-je « ardemment » avec mes complices des Premières Mondiales – en voici un aperçu de sa phase inaugurale. C’était à Angers, ce samedi 3 mars. Entre deux averses.
Alors, si vous passez dans le coin, durant cette quinzaine, venez donc nous dire un petit bonjour. Par exemple à la faveur du concert littéraire que nous donnerons (oui, en plus, c’est gratuit !), le vendredi 16 mars. « Portraits de Femmes« , ça s’appelle, et ce sont des textes de votre serviteur qui en seront le support. Qu’on se le dise !
Un redressement fiscal non ! Mais un redressement sentimental oui !!
Un redressement fiscal non ! Mais un redressement sentimental oui !!
Conter fleurette, oui !! surtout les mois qui suivent…
Généralement, elles parlent la même langue. Le rapprochement est d’autant plus gouleyant.
A pleine bouche et lentement, faut le faire.
Les mots doux s’envolent pour faire place à l’enivrement !!!
Heureusement qu’on peut encore conter fleurette !
Et j’ajoute que tu dois exceller en la matière ;0))
C’est finalement quand elles osent se taire qu’elles disent les plus beaux mots d’amour ! …
Embrasser au ralenti, c’est LA volupté.
Le Printemps… c’est vite dit ! 😉 Plutôt un alibi pour les poètes qui veulent nous conter fleurette !