Au début, sans doute, elles s’observent !

Peut-être même qu’elles se méfient

L’une de l’autre, qu’en fait elles se craignent…

Et puis de la peur, elles font fi,

Elles se disent soudain avec verve

Les mots simples dont elles s’imprègnent ;

De ces mots doux chassant les maux,

Paroles apaisantes aux contours

De tendresse un peu flous… Déjà !

Et qui s’en viennent, tout velours,

Comme une caresse sur la peau,

Gommer les peines et leurs dégâts.

Ensuite, c’est le jeu de l’approche

Qui prend le relais et s’impose ;

Elles se tendent, l’une vers l’autre,

Timides comme des pétales de rose,

S’effleurent, et pour finir s’accrochent,

Se nouent telle la foi à l’apôtre.

Alors, un savoureux dialecte

Les emporte dans un tourbillon,

Sans espoir d’aucune accalmie ;

Gourmandes, les langues se délectent,

De l’amour deviennent l’aiguillon.

Telles sont nos deux bouches, Mon Amie.

 

Et puisque je vous parle du Printemps des Poètes auquel je participe activement – que dis-je « ardemment » avec mes complices des Premières Mondiales – en voici un aperçu de sa phase inaugurale. C’était à Angers, ce samedi 3 mars. Entre deux averses.

Alors, si vous passez dans le coin, durant cette quinzaine, venez donc nous dire un petit bonjour. Par exemple à la faveur du concert littéraire que nous donnerons (oui, en plus, c’est gratuit !), le vendredi 16 mars. « Portraits de Femmes« , ça s’appelle, et ce sont des textes de votre serviteur qui en seront le support. Qu’on se le dise !

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