Jolies scénographies, et ces couleurs, wow ♥
Y avait de la matière, didonc, avant que les petits traits qui te caractérisent fassent leur apparition. Tu as drôlement allégé, par la suite.
Effectivement, c’était mes deux premiers essais à la peinture a l’huile et je ne connaissais absolument rien à cette technique, d’où les empâtements un peu lourds.
Plus tard, j’ai allégé beaucoup, mais les hachurages ( que tu appelles « petits traits » !!! ) ne sont absolument pas MA caractéristique. Je ne les utilisais qu’en dessinant au crayon, et c’est une technique très classique et très employée depuis la renaissance.
Beaucoup plus tard, vers la fin des années 90, j’ai commencé à utiliser un peu les hachures en peinture a l’huile, mais pas couramment, seulement de temps en temps. Ca vient du fait que j’ai commencé à peindre directement sans dessin au crayon préalable sur la toile. Donc on dessine au pinceau et du coup, certaines techniques de dessin peuvent parfois réapparaître, comme ce hachurage, ou des pointillés ou une série de petites touches ou taches rapides ( regarde Van Gogh, ou les impressionnistes, ou les pointillistes) .
J’emploie plus facilement cette technique dans mes aquarelles que dans la peinture a l’huile, et ces hachures fonctionnent particulièrement bien avec la végétation, le fouillis des herbes et des branches.
Certes, mais avec ces hachurages, je peux dire sans me tromper : ça c’est un tableau de Claude. On ne peut pas confondre avec Van Gogh (dont je reconnais le grand talent, mais que j’apprécie moyen).
🙂 Bon, comme tu veux, j’aurais essayé de mettre des nuances à cet avis…
Ah oui, tu apprécies Van Gogh « moyen » ! Pourquoi pas…
Il est resté mon peintre préféré ( avec Rembrandt) pendant des années, je lui voue quasiment un culte ! Au point d’aller au musée d’Orsay certains jours presque seulement pour lui et de passer un temps fou devant ses toiles !
Il reste à ce niveau pour moi, même si je citerais plutôt Türner comme peintre préféré depuis une grosse dizaine d’années. Mais j’aime aussi beaucoup d’autres peintres…
Les couleurs et formes du premier tableau évoquent bien, me semble-t-il, celles des années 68, les babas cools et les grandes jupes à fleurs et motifs colorés. Et oui, les soirées autour d’un feu qui fait frémir les silhouettes et leur ombre.
Le second, eh bien, la femme rose-rouge me gêne, elle déséquilibre ma vision… Mais sans doute c’est ce que tu as voulu Claude : la rendre visible et unique dans ce rassemblement. Ou bien autre chose que je ne vois pas.
Oui, les couleurs de la première toile collent bien avec les années 70.
Sur la deuxième, la femme ( entre parenthèse, je ne la vois ni rouge ni rose mais orangé et rouge brique presque marron) est en effet à une place stratégique pour la composition de la surface, ( voir nombre d’or ou « portes d’harmonie ». Pas le temps d’expliquer, j’arrive juste en vacances au sud depuis hier ! Mais en fait, ces proportions me viennent spontanément plus que par vrai calcul, la plupart du temps, c’est après que je les vois vraiment. )
Et elle est aussi l’élément dynamique du tableau qui met la scène en mouvement et exprime la danse, par sa forme et sa couleur.
Merci pour ton passage Cécile.
Un flamenco et un rock endiablé, pourquoi pas un 14 juillet sous les lampions … ?
(on ne dit bien évidemment pas un « flamenco endiablé », ce serait un pur pléonasme !)
Tout cela pétille de couleurs, de vie, de non « distanciation sociale ». AH … c’était le bon temps, et on ne le savait même pas !
Il y a aussi des silhouettes de cavaliers autour de ce feu, c’est tiré d’une toute petite photo en noir et blanc, assez énigmatique, a partir de laquelle j’ai improvisé.
Anne LANG-BRINGER
4 années il y a
Bientôt la fête de la musique, ça va guincher !! 😉
Jolies scénographies, et ces couleurs, wow ♥
Y avait de la matière, didonc, avant que les petits traits qui te caractérisent fassent leur apparition. Tu as drôlement allégé, par la suite.
Effectivement, c’était mes deux premiers essais à la peinture a l’huile et je ne connaissais absolument rien à cette technique, d’où les empâtements un peu lourds.
Plus tard, j’ai allégé beaucoup, mais les hachurages ( que tu appelles « petits traits » !!! ) ne sont absolument pas MA caractéristique. Je ne les utilisais qu’en dessinant au crayon, et c’est une technique très classique et très employée depuis la renaissance.
Beaucoup plus tard, vers la fin des années 90, j’ai commencé à utiliser un peu les hachures en peinture a l’huile, mais pas couramment, seulement de temps en temps. Ca vient du fait que j’ai commencé à peindre directement sans dessin au crayon préalable sur la toile. Donc on dessine au pinceau et du coup, certaines techniques de dessin peuvent parfois réapparaître, comme ce hachurage, ou des pointillés ou une série de petites touches ou taches rapides ( regarde Van Gogh, ou les impressionnistes, ou les pointillistes) .
J’emploie plus facilement cette technique dans mes aquarelles que dans la peinture a l’huile, et ces hachures fonctionnent particulièrement bien avec la végétation, le fouillis des herbes et des branches.
Certes, mais avec ces hachurages, je peux dire sans me tromper : ça c’est un tableau de Claude. On ne peut pas confondre avec Van Gogh (dont je reconnais le grand talent, mais que j’apprécie moyen).
🙂 Bon, comme tu veux, j’aurais essayé de mettre des nuances à cet avis…
Ah oui, tu apprécies Van Gogh « moyen » ! Pourquoi pas…
Il est resté mon peintre préféré ( avec Rembrandt) pendant des années, je lui voue quasiment un culte ! Au point d’aller au musée d’Orsay certains jours presque seulement pour lui et de passer un temps fou devant ses toiles !
Il reste à ce niveau pour moi, même si je citerais plutôt Türner comme peintre préféré depuis une grosse dizaine d’années. Mais j’aime aussi beaucoup d’autres peintres…
Les couleurs et formes du premier tableau évoquent bien, me semble-t-il, celles des années 68, les babas cools et les grandes jupes à fleurs et motifs colorés. Et oui, les soirées autour d’un feu qui fait frémir les silhouettes et leur ombre.
Le second, eh bien, la femme rose-rouge me gêne, elle déséquilibre ma vision… Mais sans doute c’est ce que tu as voulu Claude : la rendre visible et unique dans ce rassemblement. Ou bien autre chose que je ne vois pas.
Oui, les couleurs de la première toile collent bien avec les années 70.
Sur la deuxième, la femme ( entre parenthèse, je ne la vois ni rouge ni rose mais orangé et rouge brique presque marron) est en effet à une place stratégique pour la composition de la surface, ( voir nombre d’or ou « portes d’harmonie ». Pas le temps d’expliquer, j’arrive juste en vacances au sud depuis hier ! Mais en fait, ces proportions me viennent spontanément plus que par vrai calcul, la plupart du temps, c’est après que je les vois vraiment. )
Et elle est aussi l’élément dynamique du tableau qui met la scène en mouvement et exprime la danse, par sa forme et sa couleur.
Merci pour ton passage Cécile.
Un flamenco et un rock endiablé, pourquoi pas un 14 juillet sous les lampions … ?
(on ne dit bien évidemment pas un « flamenco endiablé », ce serait un pur pléonasme !)
Tout cela pétille de couleurs, de vie, de non « distanciation sociale ». AH … c’était le bon temps, et on ne le savait même pas !
En tous cas le mouvement, l’énergie, la vie et la couleur, on les a pour toujours dans la danse et dans la peinture.
Oui, comme Gib. Le premier me fait penser au feu de la St Jean
Il y a aussi des silhouettes de cavaliers autour de ce feu, c’est tiré d’une toute petite photo en noir et blanc, assez énigmatique, a partir de laquelle j’ai improvisé.
Bientôt la fête de la musique, ça va guincher !! 😉
Qui sait ? On verra.🕺💃 😎 🎉
J’aime beaucoup (commentaire banal)
Cela m’évoque les danses autour des feux de la Saint Jean … Mouvements, couleurs…. Vraiment vivant !
Surtout pour le premier oui… Et c’est un hasard que je le publie à proximité de la Saint Jean d’été, le 24.
Merci !