(Deuxième partie)
Là où j’ai le plus de souvenirs scolaires c’est en Histoire et même un peu en sciences naturelles. Surtout en histoire. Pour faire court, j’ai quelques événements en tête, pas toujours bien rangés : la préhistoire pour débuter, période dont on ne connait pas grand-chose parce que les gens dans ce temps-là ne manquaient pas d’ère mais ne savaient pas écrire, alors ils faisaient des graffitis sur les murs, mais vraiment comme des super BD ! Et ils se réunissaient pour se dire des contes, le soir au coin du feu (qu’ils avaient découvert par hasard en cassant des cailloux…), tranquilles, autour d’un barbecue de mammouth. Cela étant, ensuite il y a eu l’Antiquaire dont nous reparlerons peut-être plus tard car c’est très compliqué. Par la suite, dans mes souvenirs, sont arrivés nos ancêtres les gaulois dont un des derniers descendants fut « le Grand Charles ». Vers la Saint-Gétorix en 52 avant J.C (jean Claude ?) on a évoqué Astérix et Obélisque (mais je pense que c’est faux puisque ce dernier est à la Concorde…). Les gaulois résistèrent longtemps aux romains des bois. Hélas, Jules César, a gagné une bataille au galop romain près de la station Alésia.
Après une période plus franche, vers l’an 800, Charlemagne se fit châtrer dans la cathédrale de Reims. Plus tard, (je résume, je résume…) il y a eu une guerre contre l’Angleterre. Heureusement Jeanne d’Arc, (une sorte de Robin des bois au féminin très douée pour le tir.) Est arrivée, mais sans se presser, au bout de cent ans ! Elle était pucelle qu’on croyait et elle entendait des voix (un point qu’elle partage avec moi !). Comme elle détestait les cochons anglais (qu’elle devait goûter hors du royaume de France.) Elle a été brûlée vive ! (pour le coup ça devait sentir le cochon grillé, mais ce n’est pas « fair-play » de se venger de la sorte !)…
Je ne peux pas tout raconter. Trop de choses se bousculent dans ma pauvre tête. Et puis ce serait trop long. Tout se mélange, trop de personnages célèbres, trop d’évènements, trop de guerres… Alors je l’ai déjà dit, je préfère résumer…
Je vous livre pèle mêle ce qui me revient : tous ces Rois et Reines de France avec des noms curieux, les fainéants et les autres, des drôles de numéros ! Clovis qui dévisse en massacrant un soldat juste parce qu’il avait cassé le vase des poissons ! Dagobert qui ne savait pas mettre sa culotte. En bref, Pépin, Jean qui était bon et Charles mauvais, Louis qui était gros et Philippe, long. enfin Charles qu’on disait chauve ! Je m’arrête là… Il y en a beaucoup trop. Bien sûr je me souviens de Charlemagne que j’ai déjà évoqué et qui aurait, inventé l’école par l’intermédiaire des «Domaines ici » mais si ! (mais qui, étant imberbe, ne pouvait avoir la barbe fleurie.) D’aucuns ont prétendu également qu’il avait perdu, dans les ronces avec ses chevaux son neveu Roland (celui qui avait une épée incassable comme les verres « Duralex »). Pas très sérieux tout cela !
Là, j’ouvre une rapide parenthèse pour faire part de ma passion pour l’époque des châteaux forts, ainsi nommés car les « faibles » étaient en bois d’arbre comme chez IKEA mais en plus rustique. Dans ces forteresses de pierres, les chevaliers festoyaient à la Table Ronde, puis tournoyaient autour ainsi que des derviches pour charmer leurs belles tout en les servant, avant s’esquicher après moult rodomontade, pour aller guerroyer sur leurs fiers lévriers appelés : pâles-froids. Souvent, avant leur départ les troubadours, (les « DJ » de l’époque) les faisaient chanter aux sons de leurs vieilles : « Chevaliers de la Table Ronde, goûtons voir si le vin est bon ! »
Les Châtelains de cette époque, étaient également appelés « Saigneurs » car, non content de trucider leurs ennemis à grand coups de taille et d’estoc, ils saignaient également aux quatre veines les vilains de leur domaine comme de fieffés coquins ! Les gueux en étaient alors réduits à se cacher dans la forêt ainsi que des animaux, comme en témoigne la cruelle comptine reprise en chœur, le soir, au coin de l’âtre : «Où sont les serfs ? dans la forêt ! Qu’est-ce -qu’ils y font ? Ils y travaillent ! À quel métier ? Au charpentier ! Faut-il les tuer ? OUIiiii !» Finalement, le Moyen-Âge à bien y réfléchir, ce n’était pas si joyeux.
Au registre des souverains, autant je n’ai jamais apprécié Louis XI qui, dit-on, n’était pas téméraire, mais aimait un peu trop ses « fillettes », autant j’ai toujours eu un faible pour Henri IV le vert galant, solitaire, avec son beau panache blanc, sur son cheval de la même couleur. Dommage que ce jaloux de Ravaillac l’ait assassiné simplement parce qu’il n’appréciait pas la « poule au pot » !
François premier n’était pas mal non plus comme roi car il a gagné la bataille de Marie Gnangnan et fait venir la Joconde en France, grâce au Da Vinci code. (ceci dit, quand on pense que par la suite Léonard devint scie, ça fait frémir…). Pour finir, je me garderais bien d’omettre de citer Louis XIV, Le roi soleil, par crainte d’être mis à l’ombre.
Il me faut également évoquer, avec déférence, de nombreuses femmes qui ont marqué l’histoire (car si la sagesse populaire prétend qu’en chaque homme il y a un cochon qui sommeille il ne faudrait pas oublier que la plupart du temps derrière lui se dissimule une femme bien réveillée !). Et n’allez pas imaginer que je sois un vulgaire « macho ». Je respecte chaque différence. Ainsi, toujours un peu dans le désordre, je ne porte aucun jugement négatif sur les grands pieds de Berthe qui selon la légende aurait inventé le « Barfoot » (sorte de ski nautique à pieds nus) ; ni sur Anne de Bretagne duchesse en sabots, Blanche de Pastille ou Anne d’Autruche. Encore moins sur Aliénor d’Aquitaine qui protégeait, comme son nom l’indique, les aliénés… J’émets toutefois quelques réserves à propos de cette « gourgandine » de reine Margot qui dégrafait trop souvent son corsage. De même pour la Marie en Toilettes qui voulait forcer le bon peuple à manger de la brioche tandis qu’il réclamait seulement du pain ! Preuve qu’elle commençait déjà à perdre la tête !
Après la Révolution, période sur laquelle je n’ai pas trop envie de m’étendre, car trop violente. Ce n’était qu’incessantes disputes. Surtout entre Robespierre et Danton qui était par trop audacieux (ce dernier aurait répondu à Robespierre qui le sommait de décliner son identité : « Dans ton … ! » Incivilité qui, pour l’heure, n’a pas eu l’heur de plaire au premier nommé...) Ce n’était pas une période non plus où l’on pouvait musarder dans un bain trop chaud. Marat en a fait la triste expérience faute de ne pouvoir s’accorder avec Charlotte… Par conséquence, beaucoup de ce beau monde a fini entre les mains du docteur Guillotin ce grand humaniste qui a tranché dans le vif ! Idem pour Louis XVI qui passa sous le grand rasoir de la veuve nationale avec toute sa famille.
Il s’ensuivit qu’au bout du compte, qu’un certain Bonaparte a tiré les marrons du feu. Il en a profité pour devenir un sacré empereur : Napoléon 1er ! En passant par la gare d’Austerlitz, il a remporté plein de batailles mais a bien failli prendre une retraite anticipée en Russie à cause de l’abbé Résina. Il a alors été prié d’aller se faire voir à l’île d’Elbe d’où il s’est échappé. Puis, grâce l’appui de ses grognons il a recommencé la bagarre contre l’Union Européenne. Manque de bol, après une cuisante défaite à Water L’eau (pléonasme !) il s’est vu contraint à un autre exil. Pour finir, on prétend qu’il il est mort à cause d’Hélène (un vrai coup de Trafalgar !). Ensuite il y a encore eu quelques rois, un autre Napoléon… Vraiment l’Histoire de France est peu Commune, dommage pour Louise et Michel qui auraient mérité plus d’égards… Et maintenant, voilà, on est en République…
Je n’ai guère envie de m’attarder sur la guerre de 1870 et les guerres mondiales, c’est trop triste. De la première, je n’ai retenu que peu de choses entre autres que : « Les poilus étaient comme des bêtes sauvages à manger des rats dans des tranchées. ». Et puis la deuxième, qui s’est déclenchée à cause d’Hitler, un fourreur qui voulait soi-disant protéger la race des acariens, mais qui a eu la très vilaine idée d’inventer d’atroces camps de concertation !
Croyant bien faire, pour arrêter l’armée allemande, l’État des Majors Français avait utilisé la méthode de la ligne Ogino et construit le mur de Berlin… Quoi qu’il en soit, ça n’a pas fonctionné… Pour couronner le tout, croyant éviter l’empire, les Français ont commis l’erreur de s’en remettre à un certain Maréchal qui les a mis dans le pétrin. Bien mal leur en a pris.
Heureusement, quelques année plus tard, il y a eu le débarcadère et le pays fut enfin libéré par les alliés, qui ont envahi par milliers les plages normandes. Malheureusement pour eux il ne faisait pas beau. Grâce aussi bien entendu aux résistants qui cachaient des gens dans des moulins !
Bien sûr, , après cette guerre, il en a eu d’autres. Alors, les dirigeants ont mis en place : la décolonisation. C’est bien dommage. Quand j’étais petit j’allais souvent en colonie. Toutefois il est vrai qu’on ne peut tout de même pas raisonnablement laisser les enfants en vacances toute l’année…
J’aime beaucoup la Géographie mais mes connaissances étant limitées il faudrait que je révise un peu, donc on verra ça, peut-être, plus tard… En biologie, également, je n’ai pas grand souvenir. J’ai malheureusement peu de connaissances pour tout ce qui touche au corps humain. Donc je vous livre mon petit savoir en vrac.
Je sais, par exemple, que l’enveloppe « peaucière » tissée autour de notre corps se nomme tissu cellulaire, mais que nous avons quand même besoin de vêtements. En revanche je ne suis pas certain qu’il s’agisse du tissu que les prisonniers fabriquent dans leur cellule (?).
J’ai appris que l’on mange grâce à la langue qui est un organe dégustatif ; que l’acte d’avaler s’appelle l’engloution. Et qu’après l’estomac, avant de descendre dans les talons, tout passe par les deux intestins : le gros Colomb et l’intestin grec. Ensuite ça part dans les toilettes et on appelle ça l’expression ou la mission. (c’est selon… les colombins ou le liquide.)
Pour rester en bonne santé, un régime alimentaire équilibré est nécessaire et doit être composé de lucides, de carotides et de livides. Pour la boisson, il convient de privilégier l’eau plate, mais peu de gens, moi le premier, ont le courage de laper dans une assiette. Il y a heureusement l’eau gazeuse que l’on peut boire dans un verre ou au goulot d’une bouteille… À propos du gaz, Il est préférable d’utiliser le naturel plutôt que le surnaturel qui n’inspire pas confiance car il est forcément trafiqué ! Sinon, il faut se modérer pour la boisson car dans notre pays c’est la principale cause de l’alcoolisme. Comme disait Raymond Devos «Comme il buvait sec, il avait toujours soif !»
Je ne vais pas m’attarder sur les sciences car je ne peux être considéré comme un spécialiste et ça s’entortille dans les boyaux de ma tête. Ça me génère des sifflements, des sortes d’à coups faines, sans doute à cause d’une fragilité de mes organes internes de l’oreille, La faucille et le marteau qui ne s’entendent pas bien. À moins que ne soit à cause de ma glande hypoténuse voire de mon Hippopotamus. En revanche, j’ai une bonne vue, et comme je suis curieux, j’ouvre grand mes papilles pour observer le vaste monde !
Mes connaissances en ce qui concerne le registre féminin restent, j’en suis confus, très limitées. Je sais juste qu’à la puberté, chaque mois, les filles ont leurs mensurations. Qu’en cas de grossesse on leur fait une chorégraphie et qu’après un accouchement elles doivent prendre soin des Pyrénées (je n’ai pas compris pourquoi ?). À partir d’un certain âge, les femmes qui ne respectent plus les règles souffrent de la Mésopotamie. Mon savoir s’arrête là…
Et maintenant, je vais me reposer un peu car mon crâne commence à fumer !…
GIBBON
Bon sang, j’en ai appris des choses. Merci Gilbert pour avoir partagé la culture qui me manquait (je n’ai que des salades, des haricots et des tomates) ; enfin quelqu’un qui a su m’intéresser à l’histoire et de bien drôle de façon.
Mais ton texte est soumis au « carré blanc » ? Je n’ai que 2 des illustrations…
Où les circonvolutions cérébrales produisent des circonlocutions. Nouvel exercice de style déroutant.
Ouh la la, j’ai les boyaux du ciboulot tout mélangés maintenant (et pourtant c’était déjà pas terrible avant, surtout côté Histoire de France). J’attends donc avec impatience que tu nous parles des Pires Aînés, Vigne mâle et Canigou, et du massif Centrale, pour voir si j’ai de meilleures références en l’amas tiers.
Je trouve néanmoins que tout cela a un petit arrière goût bien sympathique qui n’est pas sans me rappeler les crêpes de Pierre Rep….