Pour retrouver la fraicheur de ce 04 août 2016 et la beauté des paysages fantasmagoriques des hauteurs de l’Ariège…

On espérait le paysage grandiose, le point de vue magnifique, le vertige des hauteurs…

Mais tout à coup, c’est comme une porte forestière qui s’ouvre sur un espace immobile, blafard, incertain, indistinct.

Le regard se heurte aux arbres qui délimitent l’inconnu, il divague dans la ouate qui circule avec lenteur entre les verticales jaillissant des feuilles mortes.
Une trouée lumineuse assombrit curieusement l’environ.

Les troncs difformes prennent l’aspect de silhouettes espionnes.

Plus haut c’est plus dispersé, plus herbacé ; l’atmosphère n’en demeure pas moins saturée et floue d’humidité.

Le brouillard et la forêt clairsemée offrent un tout autre paysage, une douce désolation d’arbres morts et branches cassées sur lit de fougères aigles, de grandes ombellifères et de graminées parées de gouttelettes de brume.

Ces perles révèlent aussi les nombreuses toiles d’araignées tissées entre les végétaux, invisibles habituellement.

Derrière ces feuillages, on aperçoit, estompé,  un homme des bois…

Puis, tout à fait en haut de la montagne, les arbres laissent la place à une pelouse parsemée de touches colorées, de fleurettes emperlées.

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