Vous vous souvenez de ce graveur que L’Espricerie a reçu il y a presque pile un an ? J’ai retrouvé sa trace.

 

 

 

Il est tombé amoureux, lui aussi, de cette ancienne jeune femme. De son vrai nom Julienne Gauvain, elle est née à Fougères en Ille-et-Vilaine (le 10 avril, ce sera le 213e anniversaire de sa naissance) et décédée presque pile 77 ans plus tard à Paris.

 

 

Au départ, c’est cette lithogravure de Jules Noël qui l’a attiré (Andreas).

 

 

 

N’est-ce pas qu’elle est belle !

 

 

A l’arrivée, c’est cette gravure sur granit que j’admire :
Andreas a un peu idéalisé la dame, c’est son interprétation d’artiste. Personnellement, je la trouve moins plantureuse et son regard moins doux. Mais le travail sur le drapé du tissu, sur la chevelure, les mains me semblent d’une finesse remarquable.
Mais écoutons plutôt Anne, qui a assisté à la renaissance de cette belle personne.
« Il a réalisé cette gravure en 3 jours. Concentré, investi, il y revenait plusieurs fois par jour. Il cherchait à s’imprégner de cette personne, cette amoureuse passionnée, passionnément aimée.
Pour commencer, il a réalisé un croquis directement sur granit. Cette esquisse devait le guider pour affiner les traits.
Ensuite, il a fait ressortir le visage du fond noir en faisant pleuvoir des centaines de minuscules petits points, en une sorte de brume plus ou moins légère selon l’effet de lumière souhaité.
Pour que les nuances se fondent, il a ensuite poli la pierre avec délicatesse. Et patience.
Et avec la mienne aussi… »
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