Dardant le ciel bleu, dame la Grue faisait la fière.
Toisant le passant, tout en zébrant l’azur,
Elle se posait dans sa supériorité altière
Loin au-dessus du petit peuple impur.
Que le temps tourne et que se couvre le ciel
De nimbus, de cumulus ou de cumulonimbus
On la voyait, arrogante dans sa grandeur surréelle,
Toiser crânement ces faux géants, ces minus.
Qu’un orage advint, et c’était pour elle une fête :
Elle pouvait enfin défier la véritable Puissance
D’un adversaire digne de sa primauté satisfaite.
Du pouvoir, elle était la quintessence !
Oui, Dame la Grue faisait la fière …
Mais un jour pourtant, un jour gris et sombre
Comme seul novembre peut en donner,
Des nuées froides s’amoncelèrent en nombre
Sur l’horizon pâle d’une aube damnée.
Dame la Grue guettait, tendue, attentive,
Cet ennemi tapi qui au loin prenait forme
Sûre d’elle pourtant, et prête à l’offensive,
Campée face à l’assaut pressenti, brutal, énorme.
Et c’est le vent, soudain, qui déchira les cieux.
Fulgurant, tourbillonnant, flamboyant,
Vicieux, capricieux et audacieux,
Il enroula sa fureur contre son port élégant.
Elle bagarra vaillamment, corps à corps,
Ployant et vacillant mais restant toujours droite
Face à l’ennemi pervers qui la mordait encore
Attaquant sa grandeur de ses lianes scélérates.
Et c’est d’un bloc que Dame la Grue s’écroula,
Epuisée d’avoir tant lutté contre le fourbe aquilon.
Fière d’avoir pu tenir longtemps, soudain capitula,
Se disloqua, heureuse de l’exploit, devant le vil félon.
D’elle il ne resta plus que quelques bouts de f(i)er ….
C’est vrai petit ! Ecoute ta maman et regarde autour de toi: tu les vois les virus, petits comme ils sont ?
… Ouai ! Bon ! Ca va ! on peut aussi parler d’autre chose , d’accord.
Ch’sais pas c’que j’ai ce soir !
Entre la poire et le fromage elle serait bien cap’ de tomber dans ses trous, la greluche mécanique, et de se faire boulotter par « Le Chat Machine »
Ouai … Bon …Je reconnais que c’est un peu tiré par les cheveux
Dis, Maman, si je continue de faire le pied (de grue), il me poussera un autre bras, à moi aussi ?
Parce que j’aime le chocolat, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin …. (= grosse blague pour lecteurs initiés)
– Ne laisse JAMAIS personne dire que t’es pas beau. D’accord, petit ?
– Vi, m’man …. Mais c’est qui ce Mékilef ?
– Ben, c’est un gars souvent dans la lune (qui ne signe pas ses photos par exemple), un tête en l’air ….
– Ah ouaiiiis … il est comme nous, quoi !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok
Aimez-vous à ce point les oiseaux,
Que, paternellement, vous vous préoccupâtes,
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ?
(Bon, celle-là, malheureusement, elle n’est pas de moi !!!)
Dardant le ciel bleu, dame la Grue faisait la fière.
Toisant le passant, tout en zébrant l’azur,
Elle se posait dans sa supériorité altière
Loin au-dessus du petit peuple impur.
Que le temps tourne et que se couvre le ciel
De nimbus, de cumulus ou de cumulonimbus
On la voyait, arrogante dans sa grandeur surréelle,
Toiser crânement ces faux géants, ces minus.
Qu’un orage advint, et c’était pour elle une fête :
Elle pouvait enfin défier la véritable Puissance
D’un adversaire digne de sa primauté satisfaite.
Du pouvoir, elle était la quintessence !
Oui, Dame la Grue faisait la fière …
Mais un jour pourtant, un jour gris et sombre
Comme seul novembre peut en donner,
Des nuées froides s’amoncelèrent en nombre
Sur l’horizon pâle d’une aube damnée.
Dame la Grue guettait, tendue, attentive,
Cet ennemi tapi qui au loin prenait forme
Sûre d’elle pourtant, et prête à l’offensive,
Campée face à l’assaut pressenti, brutal, énorme.
Et c’est le vent, soudain, qui déchira les cieux.
Fulgurant, tourbillonnant, flamboyant,
Vicieux, capricieux et audacieux,
Il enroula sa fureur contre son port élégant.
Elle bagarra vaillamment, corps à corps,
Ployant et vacillant mais restant toujours droite
Face à l’ennemi pervers qui la mordait encore
Attaquant sa grandeur de ses lianes scélérates.
Et c’est d’un bloc que Dame la Grue s’écroula,
Epuisée d’avoir tant lutté contre le fourbe aquilon.
Fière d’avoir pu tenir longtemps, soudain capitula,
Se disloqua, heureuse de l’exploit, devant le vil félon.
D’elle il ne resta plus que quelques bouts de f(i)er ….
En même temps, les grues c’est fait pour ratisser le micheton, pas pour frimer dans le tumulus, l’omnibus ou je ne sais quoi.
C’est un très beau texte, mon Risson ♥ (on se rattrape comme on peut 😬).
Ha di don !!! Toi alors !!!
Quelle Belle envolée !
Vraiment tu fais très fort !
J’en suis tout remué!
Pfff ! J’ai eu du mal à te l’aligner ce quatrain !
Cette grue tire vers les hauteurs l’auteur caché en nous !
Hum ! Bon ! Je rame ce soir !
N’empêche, tu as vu ? Ma grue elle est aussi courageuse que la chèvre de Monsieur Seguin té !
Oui, j’y ai pensé en l’écrivant !! J’espérais que ça ne se verrait pas trop 🙂
Joli !
J’en avais marre de tout ce « Black » … Merci pour ce « Blue Friday », Antoine !!
Elles ont quand même l’air sympa ces deux là!
Elles nous feraient presque aimer ce monde affairé …
Balèze, l’origami ………..
Nooooon ! « K’nex ! »
Tu vois, petit, si on était ne fût-ce que 26 324 de plus, on pourrait faire une Tour Eiffel : faut toujours être conscient de sa valeur …
C’est vrai petit ! Ecoute ta maman et regarde autour de toi: tu les vois les virus, petits comme ils sont ?
… Ouai ! Bon ! Ca va ! on peut aussi parler d’autre chose , d’accord.
Ch’sais pas c’que j’ai ce soir !
Castor, descends IMMEDIATEMENT ! Mais si, on t’aime … :-)))
😂
Merci ♥. J’avais peur de tomber de haut.
Entre la poire et le fromage elle serait bien cap’ de tomber dans ses trous, la greluche mécanique, et de se faire boulotter par « Le Chat Machine »
Ouai … Bon …Je reconnais que c’est un peu tiré par les cheveux
Conter c’est mieux , y a pas de trous de mémoire.
😂
Certes ^^
Moi, je les trouve élégantes comme des girafes ces deux là
Des girafes qui mangent salement des spaghetti, alors ! Slurp !
Est-ce que tu as déjà vu quelqu’un manger proprement des spaghetti à la sauce tomate ?
Alors s’il te plait laisse la tranquille ma grue, elle mange !
Non effectivement, manger des spaghetti proprement est un manque de savoir vivre absolu 🙂 !
Ha ! On est d’accord !-)))
Dis, Maman, si je continue de faire le pied (de grue), il me poussera un autre bras, à moi aussi ?
Parce que j’aime le chocolat, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin …. (= grosse blague pour lecteurs initiés)
Oui ! Quand même ! On a de la Culture ! C’est l’Espricerie ici !
Mais quels sont donc ces fouets qui sifflent et battent le ciel ? Qu’a-t-il fait, lui, ce bleu ciel ? Il ne nous est même pas tombé sur la tête…
Mais non mom’petit ! C’est pas des fouets, c’est des bouc’ d’oreilles des pendentifs des trucs comme ça pour faire joli .
– Ne laisse JAMAIS personne dire que t’es pas beau. D’accord, petit ?
– Vi, m’man …. Mais c’est qui ce Mékilef ?
– Ben, c’est un gars souvent dans la lune (qui ne signe pas ses photos par exemple), un tête en l’air ….
– Ah ouaiiiis … il est comme nous, quoi !
Voilà un petit bien intelligent, sensé et bien poli … lui …au moins !!!