Puisque telle est l’habitude que je me suis fixée, je vous présente mes photos préférées de l’année écoulée. Pas forcément les plus jolies, pas forcément les plus réussies …
Voici donc le portrait photographique et subjectif d’un an foiré.
Les « fêtes de fin d’année » sont des rites de passage et le 1er janvier n’est rien d’autre qu’une conjuration de ce que l’année précédente avait apporté de négatif. Chacun se prend à en imaginer une nouvelle, vierge du passé : les projets, les désirs, les envies peuvent alors remplir la hotte des voeux.
En ce jour de l’an 2020, la pensée magique battait encore son plein.
Voici ma première photo de l’année …
Pour la première fois, j’ai pu voir poindre mes fleurs, jour après jour, j’ai regardé le printemps pousser l’hiver. Comme presque tout le monde, me direz-vous.
Sauf que moi, j’ai la chance inestimable d’avoir un bout de jardin ; de plus en plus enserré dans le béton, il est devenu un ilot pour les oiseaux …
Amis de nos campagnes, vous qui bucolez chaque jour, entre pesticides et fongicides, sans doute n’avez-vous pas connu notre bonheur. Sans doute ne pouvez-vous même pas l’imaginer. Comme je vous plains !!
Notre bonheur à nous, habitants des villes, aux rues brutalement vides et exangues de toute vie, ce fût ce silence improbable : miraculeux pour les uns, oppressant pour les autres.
Souvenez-vous, nous rêvions alors du « monde d’après » ….
Soudain les valeurs de la société n’étaient plus les mêmes. Nous étions soudain répartis en « essentiels » et « non essentiels », les petits, les sans-grades étaient devenus des héros, les sociaux et les médicaux étaient magnifiés.
Et pendant ce temps-là, indifférente aux incohérences humaines, la nature bruissait. La seule différence, c’est que maintenant on l’entendait …
Et les « essentiels » ont alors cru que, eux aussi, on les entendrait toujours, dans le monde d’après …
Avec le retour de la liberté (même surveillée), on retrouve les lieux proches dont nous avions été privés, ces grands espaces qui nous attendaient, on prend plaisir à marcher au-delà d’un kilomètre sans avoir à s’auto-justifier au nom d’un motif dit impérieux.
Et cet ordinaire ressemble à un miracle …
En cette fin septembre, chez moi, c’est ce jour-là un bazar innommable : ma ville est coupée en deux par une frontière infranchissable, créant une véritable asphyxie du réseau routier alentour et contraignant les habitants à rester prudemment chez eux. Pourtant, on est un dimanche …
C’est quoi, ce foutoir ?
Passage du Tour de France.
En cette saison ?
Ben oui, cette année, rien n’est normal ….
Alors, ben, je vais faire un « tour », moi aussi.
Après une attente qui m’a parue bien longue, les voilà enfin. Tranquilles, les gars, ils saluent, ils se parlent … (j’ai su après que le classement était déjà joué).
J’ai fait coucou à l’hélico, et mon tonton, qui me guettait depuis son canapé dans le Sud-Ouest m’a envoyé un texto « je t’ai vue !!! ». Content, il était, mon tonton. Alors bon, moi aussi !
J’ai eu le temps de faire mes réglages, parce que c’est eux qui m’intéressent …
Les gens qui se sont déplacés, sans conviction sans doute, comme moi, et qui soudain s’enthousiasment, s’animent.
Le passage du Tour, c’est une part d’enfance pour beaucoup, une découverte pour les plus jeunes, mais ça ne laisse pas indifférent !
Chaque année, nous allons le jour de Noël admirer cette maison décorée à foison : biches, lutins, ours polaires, pingouins, … Les enfants adorent.
Même si ça pique un peu les yeux des adultes, c’est cadeau ! Et finalement, j’y vois surtout une belle générosité …
Ce bourdon est fin saoul. Profiter du confinement pour se poudrer le nez, c’est pas normal. J’appelle les stups, tiens. Et ton pote le rouge-gorge pour gober le contrevenant. Personne n’est au-dessus d’Éloi.
Le tour, pas mon truc, trop lent. Je préfère voir des gars à moto tourner comme des cons sur un circuit à 300 à l’heure. C’est pas ma faute, j’étais commissaire de piste à Montlhéry en 69, pour le 33è Bol d’Or moto, ça m’a contaminé.
J’ai bien tout regardé, c’est magnifique, mon Risson, merci pour la balade, et une bonne année à toi ♥
Et la petite de l’onglet »se retrouver », je l’ai reconnue à la coiffure, faut pas me la faire à moi.
Ah mais Castor !!! Tu es impitoyable !! Tu as des archives sur tout le monde, pire que Google et Facebook réunis. Rassure-moi : tu ne fais pas dans l’algorithme au moins ?!!!
Hihi ^^ c’est un détail d’une photo que Pata avait mise en commentaire sur mon article du WizZz « Nos amis les bêtes », le post aux 365 idioties !
Le plus bel article et les plus beaux commentaires qui n’aient jamais été publiés de toute l’histoire du Wizzz !! Tu sais que j’y retourne de temps en temps ? …
Je crois qu’on avait oublié le contenu de l’article en cours de route, mais le but était atteint : on s’est bien marré ! Et le nombre de coms, 365, c’est symbolique : une idiotie par jour éloigne le docteur pour toujours !
J’y retourne moi aussi de temps en temps pour retrouver les potes ♥
Je suis arrivé à ouvrir les photos comme un grand, mais ça n’a pas été facile …Une histoire de souris ! …
Je ne sais pas comment tu as fait pour nous donner l’impression que cette année 2020 était (presque) merveilleuse !
Merci pour ce florilège plein de gazouillis d’oiseaux, de zonzonements d’insectes et de tendresses enfantines.
On peut donc espérer du bien pour 2021
Parce que les photos sont toujours des instants choisis. Tu remarqueras que les mots qui les accompagnent sont peut-être un peu moins « merveilleux » !
Qu’est-ce qui se passe ? Je ne vois aucune photo, juste le titre dans un encadrement. Point.
Clique sur les onglets, Antoine.
C’était une histoire de souris qui voulait pas !
Moi, quand une souris ne veut pas, je suis impitoyable : privée de gruyère pendant une semaine. Elle fait moins la maline après.
T’es dur …..
Comme c’est joli, Cachou, cette présentation ! J’ai goûté les mots autant que les photos. Une mention spéciale pour l’échappée en noir et blanc avec les bulles de couleurs *******
Et puis dis-donc, il y a une petite qui est le portrait craché de Patasteph…!
Je te souhaite une année meilleure et puis (et pis zut, de toutes façons ils ne m’attraperont pas) je te fais une bise à 135 euros.
Plein de bises à télécharger en retour, Colette ! Tu trouveras ci-joint un fichier zip. Euh non, pardon, un fichier biz …
Que dire de plus ? j’aime ces aperçus, d’enfants, (trop choux), de bêtes, de couleurs, de lumière, de fleurs. ça fait du bien aux yeux et au coeur.
la bise à tous les espriciés pour tous les voeux que l’on se formule.
Cette carte de vœux dépliante et pétillante ! Est une belle trouvaille…
Bravo pour le titre et mention spéciale pour : « La balle aux prisonniers 😉
Quand je suis arrivée sur cette page, je me suis dit « c’est un peu austère, pas une image, pas une couleur ! » 🙂
Et puis j’ai ouvert chaque fenêtre, chacune donnant sur un détail, un fait, une situation qui enluminent cet an-foiré.
Les 2 premières pour les compositions si serrées et les tons d’ambre chaud, quand on ne savait pas encore …
Les oiseaux et les butineurs pour cette vie qui a continué de bruisser, de bouger hors des limites de temps et d’espace.
L’absence de bruit évidemment qui, même à la campagne s’est ressentie.
Les enfants aux bulles colorées et leur sourire.
Le cygne comme un signe de liberté.
Bon, je vais pas énumérer toutes mes impressions, à chaque surprise comme dans un calendrier de l’Après 2020… je te dis, elles parlent toutes les photos, mêmes pas très réussies (c’est toi qui le dis, hein !). Il fallait les voir ces petites choses du bonheur engluées dans la mouise ; merci de les avoir partager. Et, meilleure année (pfff ! on y croit que diable !).
quelle belle carte de voeux rétrospective! C’est pas bête de souhaiter les voeux de l’année passée! C’est du Cachou dans le texte comme dans l’image, Super! Bonne année 2020 donc, soyons prudent pour 2021, une bonne journée c’est déjà pas si mal!
Belle rétrospective !
Je me demandais aussi ce que je retenais de 2020 : juste le Covid et Donald trump… Beurk !
Tu es heureusement là pour montrer ces petites choses sous la chape de plomb.
De quoi voir… j’ai tout visité en deux fois. Un joli panorama de cette année difficile d’où il émerge en dépit de tout beaucoup de douceur et de lumière.
Au milieu de beaucoup d’autres que j’aime aussi, mes chouchous :
Ton pote le rouge-gorge, les loulous avec les bulles de savon et avec la cousine, les loulous avec le cygne. 🙂
Merci pour la balade !