Fuir et s’enfuir
S’en aller tout simplement,
puis revenir
Réminiscences de l’enfance
passé si loin
à peine oublié
Souvenirs, nostalgie, soupirs
Tourbillons d’images
Exhumation alors de vieux clichés abimés
supports de rires et de larmes
Nous, les trois grands
et le petit frère
Sur la plage de Mauves…
Se baigner en Loire
qui verdissait la peau
duvet d’eau et d’algues
Slip de bain en tricot
de petits bouts de laine
qui gratte, qui gratte
Goûter d’exception
choco BN
et Pschitt orange – ou citron
Se balader cul nu
et sourire de bien être,
S’étaler sur ce sable de Loire
au léger parfum de vase
S ’asseoir dans un canoë
faire mine de partir en voyage
la vie ?
Déjeuner dehors
jouer à dire n’importe quoi,
où t’enfuiras-tu si la Loire déborde ?
Rire aux éclats
Et notes de piano désaccordé
rengaine musicale
Des années Mauves
c’est joli tout plein !
Il valait mieux en effet se balader cul nu plutôt qu’avec ces fichus maillots de bain en tricot. Il ont été remplacés peu après par les slips grand sport qui ne risquaient pas de gratter tant ils étaient loin du corps, humpf.
Je me rappelle que tu avais posté la photo de l’arbre-à-Cécile dans un article de Cachou sur la jeunesse débridée des wizzzeurs ♥
🙂
Mauves, paradis terrestre de l’enfance, merveilleux, plein de rires, de joie, de jeux, de farces, de complicité, d’insouciance, où es-tu, si loin dans le temps ? Et toujours dans nos coeurs.
Notre mémoire nous dit que ce paradis c’était la forge d’amour pour devenir grand, afin de s’envoler, un jour, de nos propres ailes.
Très émouvants, ces vieux clichés. Joli tourbillon de la vie.
L’odeur de vase qu’avait le sable, oui, ça je m’en souviens vraiment. Que de belles trombines ici ! J’avais 15 ans à cette époque voire plussss… alors le maillot qui gratte… pftttt
Touchant ! Et déjà sur ton visage d’enfant un petit froncement de sourcils, L’annonce d’une réflexion sur le Vaste Monde…;0))
Le maillot tricoté qui gratte, j’ai dû en avoir un, tricoté par ma grand mère (et mon frère aussi), que ma mère à trouvé très peu pratique et qu’elle a fait disparaître avec beaucoup d’à propos. Welcome aux maillots en tissu, on a eu de la chance !
Jolie nostalgie toutes ces photos !
La chance que tu as eue Claude 🙂 ! mais ces maillots de bain, faut pas oublier qu’ils étaient faits des restes de laine du pull du grand-père, du gilet de la maman, de la jupe de la tante… c’était un peu d’eux finalement…
Oui, on récupérait beaucoup à l’époque, pour cause d’économies. Il serait temps de s’y remettre, pour cause d’écologie !
C’est vrai que ça grattait ! Mais quels souvenirs !
Dis moi si je me trompe: sur la première photo c’est toi la première en partant de la gauche, non ?
Tu ne te trompes pas Antoine, c’est bien moi. D’ailleurs je suis sur toutes les photos :-))
Tes mots ajoutent des couleurs, des odeurs et du relief à ces jolis instantanés de vie en noir et blanc. Emouvant.
Merci.
Je suis toujours émue à regarder ces vieilles images…
C’est doux comme un grenier rempli de nostalgie, juste ça, qui donne le sourire, qui émeut. Tu as le bon mot : la vie.
C’est ça, une douce nostalgie sortie du grenier 🙂
Ben ça … Si on m’avait dit qu’un jour tu nous montrerais ton cul sur L’Espricerie !!!!! :-)))
Elles sont vraiment chouettes, ces photos. Une jolie fratrie (et encore : pas encore au complet !). Par contre, bon, je sais que c’était la mode, mais quand même : ils avaient quoi, tes parents, avec les prénoms composés ? …
J’aime tout particulièrement la photo où tu es à plat ventre sur la plage, regard au loin. A quoi pense-t-on, à cet âge-là ? Peut-être tout bêtement au maillot qui gratte, qui gratte, qui gratte. Quelle horreur !!!!
Ben oui, faut oser que diable !
Quant à ce que je pensais, à plat ventre sur ce sable ? pfff ! Que c’est loin… A 3 ans on a sans doute déjà des pensées élaborées, dans notre monde d’enfant…